Base statuaire en marbre blanc (h. 21 cm ; l. 21 cm ; p. 17 cm) à Karmus L'anathyrose et le trou de goujon à la surface de pose indiquent que ce bloc se reposait sur une autre base beaucoup plus large.Musée gréco-romain d'Alexandrie N° Inv. P 8834Début du IIIe s., d'après la paléographie et la présence des points d'interponction.

« Asklépiod[oros ou -otos, Eu]-|boulos, ΕΥ[-----],| à Sarapis (ont dédié le monument) ».

Editio princeps : A. J. B. Wace, « Greek Inscriptions from the Serapeum », BullFarU 2, (1944), n° 1a, pp.18-21 ; SB VIII, n° 9738. Réédition d'après la pierre: P. M. Fraser, « Inscriptions from Graeco-Roman Egypt », Berytus 15, (1964), n° 12, pp. 81-82, Pl. XIII.2 (SEG XXIV n° 1167) ; (= d'où SB X, n° 10681 a). Une nouvelle note d'édition, L. Bricault, « Notes d'épigraphie alexandrine et canopique », ZPE 126, (1999), p. 186. Nouvelle édition d'après la pierre, I. Alex. Ptol., n° 4, pp. 27-28, Pl. I (cf. aussi A. Łajtar, compte rendu de : Bernard, É. : Inscriptions grecques d’Alexandrie ptolémaïque. Le Caire, 2001 dans BO 60.5-6 (2003), p. 618 (n. 4). Notre édition est faite d'après la photo de F. Kayser publiée dans, op. cit., Pl. I. Cf. A. Adriani, Repertorio d’Arte dell’Egitto greco-romano. Serie C., Palermo, 1963, p. 91 (cf. aussi la critique d'A. Bernand "Un inventaire des monuments d'Alexandrie gréco-romaine" dans REG 85.404 (1972), p. 146) ; P. M. Fraser, « Current Problems Concerning the Early History of the Cult of Sarapis », OpuscAthen 7, 1967, p. 37 (n. 60-61), Pl. II.4 ; id., Ptolemaic Alexandria, Oxford, 1972, I, p. 268 et II, p. 422 (n. 644); B. Tkaczow, The topography of ancient Alexandria: an archaeological map, Warsaw, 1993, n° 35, p. 200. M. Malaise, Pour une terminologie et une analyse des cultes isiaques, Bruxelles, 2005, p. 130 (n. 13) ; B. Legras, « Sarapis, Isis et le pouvoir lagide », dans L. Bricault & M. J. Versluys, Power, Politics and the Cults of Isis. Proccedings of the Vth International Conference of Isis Studies, Boulogne-sur-Mer, October 13-15, 2011 (organised in cooperation with Jean-Louis Podvin),, Leiden, 2014, p. 110.

TM 5951
Asklépiodoros ou Asklépiodotos : TM ID 245020.
Eu]boulos : TM ID 245022.

L. 1 : Ἀσκληπιόδ[ωρος, Wace ;Ἀσκληπιόδ[ωρος ou Ἀσκληπιόδ[οτος, Fraser ; Ἀσκληπιόδ[..ος, I. Alex. Ptol. ; l. Ἀσκληπιόδ̣[..ος.
L. 2 : εὐ[ξάμενοι], Wace ; Eὐ[βούλου], SEG, SB, I. Alex. Ptol., même si rien ne nous permet de restituer avec certitude le patronyme des dédicants. Pour cela, nous préférons la lecture de Fraser, Łajtar, ΕΥ[-----].
L. 3 : Σαράπ[ιδι], Wace ; Σαράπ[ει], SEG, Ι. Alex. Ptol. ; Σαράπ[ι], Fraser, Bricault parce que "le centrage du nom du dieu Sarapis sur la ligne laisse peu de place pour restituer plus d'une lettre dans la lacune de droite". Nous préférons la forme du datif Σαράπι que la forme Σαράπιδι proposée par Wace, comme elle est attestée plus fréquemment dans le corpus des inscriptions grecques d'Égypte à la haute époque hellénistique. Voir P. M. Fraser, op. cit., 1964, p. 81 (n. 32).

Au-dessous de ce texte du IIIe s. av. J.-C. apparaît une autre inscription grecque de l'époque impériale (Ie-IIe s. ap. J.-C.(?)) qui témoigne la restauration du monument hellénistique sous le Haut-Empire. Voir n°..... (= I. Alex. Imp. n° 45, pp. 168-170 (TM 104504)).