Base statuaire en granit gris (h. 19 cm ; l. 48 cm ; p. 30 cm au sommet et 23 cm à la base) à Karmus Décorée avec une moulure en saillie à la partie supérieure.Musée gréco-romain d'Alexandrie N° Inv. P 9025Premier quart du IIIe s.d’après la paléographie.

« b. Aristodémos, fils de Diod[..]os,| athénien ; à Sarapis et à Isis, (a consacré ceci) ».

Editio princeps : Wace, A. J. B., « Greek Inscriptions from the Serapeum », BullFarU 2, (1944), n° 2, pp. 21-23 (= d'où BE, 1950, p. 130 (n. 12) ;

TM 5944
Sur le dedicant : PP E0012 ; J. S. Traill, Persons of Ancient Athens, III, p. 119, n° 168690 ; TM ID 35298. Son ethnique nous permet de le classer parmi les plusieurs Athéniens qui ont peuplé la nouvelle capitale du royaume. cf. A. Martin « Ἀθηναῖοι et Ἀθήναιοι en Égypte gréco-romaine » dans AncSoc 20 (1989), pp. 169-184.


L. 1 : Ἀριστόδημο, Fraser ; Ἀριστόδημ[ο]ς, tous les autres éditeurs. Διοδ[ώρ]ου ou Διοδ[ότ]ου, d'après Wace une partie du second delta est visible ; Διοδ[..]ου, I. Alex. Ptol.
L. 2 : Σαρά[πει κ]αὶ Ἴσιι, Wace ; Σαρά[πι] καὶ Ἴσιι, Fraser qui corrige en Σαράπει καὶ Ἴσιι en 1967, d'après la photo de la pierre communiquée par H. Riad (d’où SB); Σαράπει καὶ Ἴσι, I. Alex. Ptol., d'après la même photographie l'éditeur considère le second iota sur le fac-similé de Wace comme un trait adventice.

Selon le premier éditeur de la pierre, la forme du trou de scellement conservé à la surface de la base pourrait témoigner l'existence d'un support central destiné à fixer une représentation d'Apis. cf. Wace, op. cit., p. 23 ; Fraser, op. cit. 1967, p. 36, n° 58.

Cette dédicace privée datée très probablement du Ier quart du IIIe s. av. J.-C. montre que le culte combiné de Sarapis et Isis en milieu alexandrin avait préexisté à la fondation du Grand Sérapieion par Ptolémée III Évergète I.

À propos de la signature du sculpteur de cette statue voir n° 801/0102 (= I. Alex. Ptol. n° 2 (a) = TM 5961).