706/0101. Volubilis (Moulay Idriss). Dédicace à Isis Auguste.
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Autel sur l'area centrale du forum In situIIe-IIIe s. p.C.
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Isidi Aug(ustae) sacr(rum).
[L.] Caecilius Felix, L. Caec(ilii)
Caeciliani libertus
[ob h]onorem II̅I̅I̅I̅Ivir(atus)
5
d(e) s(uo) [d(edit) vel p(osuit)].
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« Consacré à Isis Auguste. Lucius Caecilius Felix, affranchi de Lucius Caecilius Caecilianus, honoré du sévirat, a fait placer à ses frais. »
A. Héron de Villefosse, « Inscriptions romaines découvertes à Volubilis (Maroc) », CRAIBL, 1888, p. 359 ; CIL VIII, 21822 ; ILM, 54 (SIRIS, 793) ; IAM lat., 352 (ph) ; Y. Le Bohec, « Isis dans l’épigraphie de la Maurétanie Tingitane », dans L. Bricault éd., Isis en Occident, Leiden, 2004, p. 325-327.
L. 1 sacr(um) Héron, CIL, sac(rum) Vidman, sacr(rum) Le Bohec.
Cette dédicace est à rapprocher du n° 706/0201 de Banasa, trouvé lui aussi sur le forum civique. Isis y est qualifiée, comme d’autres, d’Augusta, ce qui lui confère un rôle éminent dans la protection de la personne de l’Empereur ; cf. A. Arnaldi, « Il culto delle divinità Augustae e i severi nella documentazione epigrafica della Mauretania Tingitana », dans L’Africa romana XVI, Rome 2006, p. 1695-1706.
L. 2-5 pour Le Bohec, en agissant ainsi, ce sévir manifeste un sentiment de loyauté envers l’Empereur, représentant des dieux sur terre sans que l’on puisse pour autant conclure à une prise en charge publique du culte de la déesse.
L. 5 d(e) s(uo) [d(edit)] Héron, CIL, IAM lat, d(e) s(uo) [d(ono) d(edit)] Vidman, RICIS, d(e) s(uo) [p(osuit)] Le Bohec. Le centrage de la ligne exclut la possibilité d'y avoir gravé 4 lettres.
Cette dédicace est à rapprocher du n° 706/0201 de Banasa, trouvé lui aussi sur le forum civique. Isis y est qualifiée, comme d’autres, d’Augusta, ce qui lui confère un rôle éminent dans la protection de la personne de l’Empereur ; cf. A. Arnaldi, « Il culto delle divinità Augustae e i severi nella documentazione epigrafica della Mauretania Tingitana », dans L’Africa romana XVI, Rome 2006, p. 1695-1706.
L. 2-5 pour Le Bohec, en agissant ainsi, ce sévir manifeste un sentiment de loyauté envers l’Empereur, représentant des dieux sur terre sans que l’on puisse pour autant conclure à une prise en charge publique du culte de la déesse.
L. 5 d(e) s(uo) [d(edit)] Héron, CIL, IAM lat, d(e) s(uo) [d(ono) d(edit)] Vidman, RICIS, d(e) s(uo) [p(osuit)] Le Bohec. Le centrage de la ligne exclut la possibilité d'y avoir gravé 4 lettres.