704/0301. Lambaesis (Tazoult-Lambese). Dédicace à Isis et Sérapis.
SIRAR
Plaque trouvée à l’extrémité septentrionale du plateau du temple d’Esculape, au bord de l’escarpement. 158 p.C. d'après la prosopographie.
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[Is]idi et [S]erapi
[L. M]atuccius Fuscinus, leg(atus) Aug(usti)
[pr(o) p]r(aetore), aedem cum Volteia Cornificia uxore
[et Ma]tuccia Fuscina filia ab antecessoribus
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[suis i]nstitutam exaltatam et adiecto
pronao per leg(ionem) III Aug(ustam)
[colum]nis sua pecunia positis exornavit.
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À Isis et à Sérapis. Lucius Matuccius Fuscinus, légat d’Auguste propréteur, avec Volteia Cornificia son épouse et Matuccia Fuscina sa fille, a orné, en plaçant à ses frais des colonnes, le temple que ses prédécesseurs avaient commencé et élevé, et que la IIIe Légion Augusta avait augmenté d’un pronaos.
CIL VIII, 2630 (et 18100) (SIRIS, 785) ; M. Le Glay, Les religions orientales dans l’Afrique ancienne, d’après les collections du musée St. Gsell d’Alger, Alger, 1956, p. 19-22 ; M. Le Glay, « Isis à Lambèse », Hommages à J. Leclant, Le Caire, 1994, p. 339,a.
SIRARL. 2 sur L. Matuccius Fuscinus, voir B. E. Thomasson, Die Statthalter der römischen Provinzen Nordafrikas von Augustus bis Diocletianus II, Lund 1960, p. 176, Y. Le Bohec, La troisième Légion Auguste, Paris 1989, p. 384 et B. E. Thomasson, Fasti Africani. Senatorische und ritterliche Amtsträger in den römischen Provinzen Nordafrikas von Augustus bis Diokletian, Stockholm 1996, p. 152, n° 31c.
C’est peut-être pour la célébration des Vicennalia d’Antonin que le légat et sa famille firent embellir le sanctuaire isiaque de Lambèse.
L. 3 Le temple d’Isis (et de Sarapis?) devait se trouver non loin de l’endroit où furent trouvés les textes nn° 704/0301 et 704/0304 ainsi qu’un autel en bronze, - partie à Lambèse, partie à Alger - et une tête de Sarapis (M. Le Glay, Les religions orientales dans l’Afrique ancienne, d’après les collections du musée St. Gsell d’Alger, Alger 1956, p. 24 n. 42; R. A. Wild, «The known Isis-Sarapis Sanctuaries of the Roman Period», ANRW II 17,4, 1984, p. 1787, demeurait prudent sur cette localisation éventuelle); mais voir maintenant M. Le Glay, « Isis à Lambèse», dans Hommages à J. Leclant 3, Le Caire 1994, p. 343-346 et pl. p. 354-357.
À l'intérieur d'une enceinte de 17 m. sur 13 m, garnie de plusieurs niches destinées à recevoir des statues, s'élève le temple tétrastyle, de 5,5 m de large pour moins de 7 m de profondeur.
Il est possible que l'épouse du légat ait également participé au financement des quatre colonnes.
C’est peut-être pour la célébration des Vicennalia d’Antonin que le légat et sa famille firent embellir le sanctuaire isiaque de Lambèse.
L. 3 Le temple d’Isis (et de Sarapis?) devait se trouver non loin de l’endroit où furent trouvés les textes nn° 704/0301 et 704/0304 ainsi qu’un autel en bronze, - partie à Lambèse, partie à Alger - et une tête de Sarapis (M. Le Glay, Les religions orientales dans l’Afrique ancienne, d’après les collections du musée St. Gsell d’Alger, Alger 1956, p. 24 n. 42; R. A. Wild, «The known Isis-Sarapis Sanctuaries of the Roman Period», ANRW II 17,4, 1984, p. 1787, demeurait prudent sur cette localisation éventuelle); mais voir maintenant M. Le Glay, « Isis à Lambèse», dans Hommages à J. Leclant 3, Le Caire 1994, p. 343-346 et pl. p. 354-357.
À l'intérieur d'une enceinte de 17 m. sur 13 m, garnie de plusieurs niches destinées à recevoir des statues, s'élève le temple tétrastyle, de 5,5 m de large pour moins de 7 m de profondeur.
Il est possible que l'épouse du légat ait également participé au financement des quatre colonnes.