703/0110. Carthage (Carthage). Dédicace à Zeus Hélios grand Sarapis.
Petit autel en marbre blanc (h. 24 cm ; l. 16 cm) Musée du Louvre inv. Ma 1736IIe s. p.C.
Ὑπὲρ Φλαουίας
θυγατρὸς Λύτων
[ε]ὐσ[εβεί]ας χάριν
ἐπ´ [ἀγ]αθῷ ἀνέθη-
5
κε[ν]
Διὶ Ἡλίῳ μεγάλῳ
πανθέῳ Σαράπιδι.
« Pour sa fille Phlaouia, Lytôn, par piété, pour le bien, a consacré à Zeus Soleil grand Sarapis panthée. »
CIL VIII, 12493 ; A. Dain, Inscriptions grecques du Musée du Louvre. Les textes inédits, Paris, 1933, p. 153-154 n° 176 (SEG IX, 1944-46, 820 ; SIRIS, 777) ; J.-P. Laporte, L. Bricault, Le Serapeum de Carthage, Bordeaux, 2020, p. 59-60 n° I-8 (ph).
L. 6-7 sur cette formule, cf. n° 205/0304.
L. 7 Sarapis est également qualifié de pantheus sur une inscription lusitanienne de Pax Iulia (n° 601/0201). Cette épithète, rare, est reprise par les Modernes pour désigner les représentations iconographiques du dieu qui accumulent les attributs empruntés aux panthéons grec et égyptien, images composites que l’on trouve en abondance dans le monnayage provincial d’Alexandrie des IIe-IIIe s. p.C. et sur les intailles, expression de l’omnipotence de Sarapis.