703/0105. Carthage (Carthage). Dédicace à Sarapis deus maximus.
Cippe en marbre blanc (h. 26 cm ; l. 18 cm ; p. 16 cm) trouvée sur le site du Serapeum. Musée d'Alger inv. 210IIe s. p.C.
Sarapidi
deo maximo
Ti. Cl(audius) Sarapiacus
sacerdos cum su-
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is donum dedit
d(ecreto) d(ecurionum).
« À Sarapis, dieu très grand, Tiberius Claudius Sarapiacus, prêtre, avec les siens, a offert ce don sur décret des décurions. »
CIL VIII, 1004 (SIRIS, 773) ; J.-P. Laporte, L. Bricault, Le Serapeum de Carthage, Bordeaux, 2020, p. 55-56 n° I-3 (ph).
L. 2 : l’épithète maximus n’est jamais employée seule ailleurs pour Sarapis, n’apparaissant que dans la formule Iuppiter optimus maximus Sarapis. Il est possible que son utilisation à Carthage dérive de la formule grecque θεὸς μέγιστος que l’on retrouve sur l’inscription n° 703/0103 ainsi qu’en Égypte, à de nombreuses reprises.
L. 3 : le cognomen du dédicant, Sarapiacus, formé sur le nom du dieu et transposé du grec, est connu par ailleurs (cf. CIL V, 4662, VI, 406, etc.). Au contraire d’Isiacus, Sarapiacus ne désigne jamais un officiant ou un dévot, et n’est employé que comme anthroponyme. Les noms théophores – et les cognomina – construits sur celui du dieu sont nombreux et portés majoritairement, mais pas exclusivement, par des hommes.