Autel en calcaire, assez dégradé par le soufre. (h. 115 cm ; l. 49 cm ; p. 26 cm) dans le mur nord du réservoir de la source. Zagreb, Musée archéologique inv. VTks-9. Seconde moitié du IIe-IIIe siècle p.C. d'après l'onomastique.

À Séraphis (sic) saint et aux Nymphes salutifères, Caecilius Saturninus [… et …]stina avec […] Sabin(?)[…].

Aquae Iasae. Najnovejše rimske najdbe na območju Varaždinskih Toplic/Recent Discoveries of Roman Remains in the Region of Varaždinske Toplice, Ljubljana, 2014, p. 70 (fig.) (AE, 2014, 1049) ; D. Kušan Špalj, , « Aquae Iasae – new discoveries in the Roman sanctuary – with special regard to the cults of Apollo, Aesculapius and Serapis / Aquae Iasae – nova otkrića u rimskom svetištu – s posebnim osvrtom na kultove Apolona, Eskulapa i Serapisa », , VAMZ 50(1), 2017, p. 292-294 et fig. 23 (AE, 2017, 1143) ; P. Selem, I. Vilogorac Brčić, Religionum Orientalium monumenta et inscriptiones ex Croatia (ROMIC) II, Zagreb, 2018, p. 36-37 n° 25 et fig. 25 p. 69.

L. 1 SERAPHI la pierre, une graphie non attestée jusqu’ici pour le nom du dieu.
L. 2 Isis et/ou Sarapis sont qualifiés de sancta/us dans au moins trois dédicaces de Poetovio (n° 613/0301, 613/0302 et 613/0304) ; sur l’épithète sanctus, cf. n° 501/0226.
L. 3-4 Le culte des Nymphes est central en ce lieu, comme l’attestent de nombreux documents textuels et figurés. L’association de Sérapis et des Nymphes, qui apparaît pour la première fois dans notre documentation, ne saurait toutefois étonner dans ce sanctuaire thermal aux vertus curatives attestées de longue date. Sérapis, dieu guérisseur renommé, y est parfaitement à sa place.