613/0703. Carnuntum (Bad Deutsch-Altenburg). Dédicace à Sarapis [invictus] et [Isis regina].
Fragment central d'une grande architrave en calcaire, ébréchée en haut, brisée à droite et retaillée à gauche (h. 60 cm ; l. 121 cm ; p. 20 cm) à Bad Deutsch Altenburg, dans la zone des <i>canabae</i>, lors de travaux agricoles Bad Deutsch Altenburg, Museum Carnuntinum213 p.C.
[Deo invicto] Sarapidi et [Isidi reginae]
[pro salute, victoria et in]columitate Imp(eratoris) Ca[es(aris) M. Aureli Antonini Pii Felicis]
[August(i) Parth(ici) Max(imi) Brit(annici) Max(imi)] Ger(manici) Max(imi), pont(ificis) max(imi) [tr(ibunicia) pot(estate) XVI, imp(eratoris) III, co(n)s(ulis) IIII, p(atris) p(atriae), et]
[Iuliae Piae Aug(ustae) matris cas]trorum ac patri[ae, templum vetustate conlapsum]
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[restituit P. Cornelius Anu]llinus leg(atus) leg(ionis) X[IIII G(eminae) M(artiae) V(ictricis) Antoninianae d(evotus) n(umini) m(aiestati)q(ue) eorum].
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Au [dieu invincible] Sarapis et [à Isis reine, pour le salut, la victoire et] la pérennité de l’empereur César [Marc Aurèle Antonin Pieux Heureux Auguste, Très grand vainqueur des Parthes, Très grand vainqueur des Bretons], Très grand vainqueur des Germains, grand pontife, [détenteur de la puissance tribunicienne pour la seizième fois, acclamé imperator pour la troisième fois, consul quatre fois, père de la patrie, et Iulia Pieuse Auguste, mère] des camps et de la patrie, [Publius Cornelius Anullinus, légat de la X[IIIIe Légion Gemina Martia Victrix Antoniniana, a relevé le temple ruiné par le temps, en marque de dévotion pour leur puissance divine et leur majesté.
E. Weber, dans E. Weber & G. Dobsch (éd.), Festschrift A. Betz. Römische Geschichte, Altertumskunde und Epigraphik, Wien, 1985, p. 649-651 (ph et dessin) ; E. Weber, R. Selinger, « Annona epigraphica Austriaca 1983-1992 », 19-20, 1991-1992, p. 205 n° 206 (AE, 1992, 1412) ; W. Jobst, dans J. Fitz (éd.), Religions and Cults in Pannonia, Székesfehérvár, 1998, p. 37-39 (AE, 2000, 1209) ; G. Kremer, « Zur Neuaufnahme der Steindenkmäler von Carnuntum », dans V. Höck, F. Lang & W. Wohlmayr, Akten zum 2. Österreichischen « Römersteintreffen » in Salzburg, 6.-7. November 2006, Wien, 2007, p. 113 pl. 14 ; P. Kovács, Fontes Pannoniae Antiquae in aetate Severorum, Budapest, 2007, p. 90 n° 45 ; G. Kremer et al., Götterdarstellungen, Kult- und Weihedenkmäler aus Carnuntum, Wien, 2012, p. 292 n° 710, pl. 199.710 ; EDH, HD047942 ; Ubi erat lupa, 8694.
L. 3 Caracalla est identifié par l’épithète honorifique Germanicus maximus reçue à l’automne 213.
L. 5 pour l’AE 2000, l’identification du légat P. Cornelius Anullinus est invraisemblable en raison de l’intervalle trop bref entre ce commandement de légion et le consulat exercé en 216.