613/0401. Celeia (Celje). Inscription funéraire d'Aurelius Secundianus.
Stèle en marbre blanc de Pohorje (h. 113 cm ; l. 53 cm ; p. 12 cm) découverte au XVe ou XVIe siècle et emmurée alors dans l'église St Maximilien. . Dans une niche sont figurés en buste un homme, une femme et, entre eux, un enfant aux cheveux courts, à l'exception d'une grande mèche sur la tempe droite. Il tient à la main un stylet et une tablette.Celje, Pokrajinski Muzej inv. L 82.280-300 p.C.d'après le type du monument et la prosopographie.
D(is) M(anibus) Aur. Secundinus
et Aur. Valentina con(iux)
vivi fec(erunt) sibi et Aur.
Secundianus fil(ius)
5
o(bitus) an(norum) VII. Crudeles
parentes facere cur(averunt).
1
« Aux dieux Mânes. Aurelius Secundinus et Aurelia Valentina, son épouse, de leur vivant, ont fait pour eux-mêmes et pour Aurelius Secundianus, leur fils, mort à l’âge de 7 ans. Ses infortunés parents ont pris soin de l'exécution. »
CIL III, 5246 ; A. Schober, Die römischen Grabsteine von Noricum und Pannonien, Wien, 1923, p. 83 n° 182 et ph. 91 ; AIJug, n° 58 (ph) ; J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen in der Kunst der römischen Kaiserzeit, Leiden, 1991, p. 165-166 n° 137 et pl. LXXXIV ; W. Boppert, « Ein freistehendes Rundmedaillon aus Worms », dans B. Djurić, I. Lazar (éd.), Akten des IV. Internationalen Kolloquiums über Probleme des provinzialrömischen Kunstschaffens, Celje, 8. 12. Mai 1995, Situla, Ljubljana, 1997, pl. 15.3 ; J. Visočnik, « "Crudeles parentes" on the funerary stela for Aurelius Secundinus and his family (CIL III 5246) », dans I. Lazar (éd.), Religion in public and private sphere. Acta of the 4th Interational Colloquium The Autonomous Towns of Noricum and Pannonia, Koper, 2011, p. 41-48 (ph) ; J. Visočnik, The Roman inscriptions from Celeia and its ager, Ljubljana, 2017, p. 115-116 n° 92 (ph) ; Ubi erat lupa, 3118.
La mèche de cheveux pourrait être considérée comme une mèche horienne, faisant du petit Aurelius Secundianus un isiaque.

La stèle est sortie de l'atelier du "Maître de Celeia", dont on connait au moins trois (sinon cinq) autres réalisations ; cf. E. Pochmarski, «Die Werkstatt des Meisters von Celeia», dans B. Migotti et al. (éd.), Scripta in honorem Bojan Djurić, Ljubljana 2012, p. 51-60 et part. p. 53 n° 3 (ph).