612/0301. (Hohenstein). Dédicace à Noreia Isis.
Plaque en marbre retaillée en accolade (h. 29 cm ; l. 109 cm) Remployée au-dessus de la porte ouest de l’église St. UlrichIer s. p.C.d'après la prosopographie.
Noreiae Isidi F[-?-]
A. Trebonius
proc(urator)
[Aug(usti) prov(inciae) Noricae?]
5
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Pour Noreia Isis [---], Aulus Trebonius, procurateur [impérial de la province du Norique? ---].
CIL III, 4810 (d’après une copie de Jabornegg de 1819) (ILS, 4864) ; F. Jantsch, « Neue römische Inschriften in Kärnten », Carinthia 117, 1927, p. 5-6 ; F. Jantsch, JÖAI 29, 1935 Beibl., p. 261-262 et fig. 79 (AE, 1936, 63) ; H. von Petrikovits, Germania 20, 1936, p. 26 ; R. Egger, « Aus dem römischen Kärnten », Carinthia 128, 1938, p. 23 ; R. Egger, « Der Ulrichsberg. Ein heiliger Berg Kärntens », Carinthia 140, 1950, p. 47-48 et ph. pl. 11 (SIRIS, 648) ; G. Winkler, Die Reichsbeamten von Noricum und ihr Personal bis zum Ende der römischen Herrschaft, Wien, 1969, p. 38 n° 4 (AE, 1968, 410) ; P. S. Leber, Die in Kärnten seit 1902 gefundenen römischen Steininschriften, Klagenfurt, 1972, n° 138 ; G. Alföldy, Noricum, London-Boston, 1974, p. 242 et ph. pl. 14 ; R. Egger, Der Ulrichsberg, Klagenfurt, 1976, p. 21-22 (ph) ; CIL Noricum, 648 M. Hainzmann, « (Dea) Noreia-Isis: Alte und neue Schutzherrin der Noriker », dans R. Rollinger, Br. Truschnegg (éd.), Altertum und Mittelmeerraum. Die Antike Welt diesseits und jenseits der Levante. Festschrift P. W. Haider, Stuttgart, 2006, p. 680-681 n° 1.2 (ph) ; P. Scherrer, « Noreia - prähistorisch-gallorömische Muttergottheit oder Provinzpersonifikation? », dans M. Hainzmann (éd.), Auf den Spuren keltischer Götterverehrung, Wien, 2007, p. 233 n° 7 ; Ubi erat lupa, 4798 ; EDH, HD014591.
L. 1 il est impossible de déterminer si la 13ème lettre est un E ou un F, d’où f[ecit] CIL, Jantsch, F[ortunae] Petrikovits, Alföldy, f[anum] Egger 1938 et 1976, RICIS, e[t Casuontano], Egger 1950 et 1976, Winkler, Vidman. M. Hainzmann veut bien me signaler par lettre qu’aucune des 2300 inscriptions sur pierre de Norique ne fait apparaître le terme fanum, dont la restitution en fin de ligne paraît de ce fait très hypothétique.
L. 2 Winkler propose d’identifier le dédicant avec le fils de Trebonius Garutianus, procurateur du patrimoine en Afrique proconsulaire (Tacite, Hist. I,7,1), d’où A. Trebonius [f(ilius) Garutianus(?)]; une identification aléatoire pour l’AE.
L. 3 le premier à indiquer cette ligne, en 1927, est Jantsch, qui la signale de nouveau en 1935 lorsqu’il retrouva la pierre. Aucune trace de lettre n’étant visible après proc, il me semble que si Trebonius donna son titre en entier, ce fut sur une quatrième, voire d’autres lignes. Toute reconstitution reste très hypothétique.