611/0101. Augusta Vindelicorum (Augsburg). Dédicace à Isis regina.
Plaque en marbre (h. 16 cm ; l. 26 cm ; p. 6 cm) dans le Fronhof n° 6 En creux, deux empreintes de piedsAugsburg, Römisches Museum inv. Lap. 248Fin du IIe-début du IIIe s. p.C. ?
Fl(avius)
Eudia-
prac-
tus
5
s(olvit)
|
Isi-
di
reg(inae)
l(ibens)
|
ex
vo-
to
m(erito).
|
Flavius Eudiapractus, à Isis reine, en accomplissement d’un vœu, s’est acquitté (de celui-ci) de bon gré et à juste titre.
L. Ohlenroth, F. Wagner, « Fundbericht für die Jahre 1944-1949 », Bayerische Vorgeschichtsblätter 18-19, 1951-1952, p. 278 et fig. 25 ; SIRIS, 646 ; G. Grimm, Die Zeugnisse ägyptischer Religion und Kunstelemente im römischen Deutschland, Leiden, 1969, p. 220 n° 136 et pl. 16,2 ; G. Gottlieb, « Römische Inschriften aus Augsburg », Zeitschrift des historischen Vereins für Schwaben 73, 1979, p. 91-95 n° 4 (fac simile) (AE, 1982, 726) ; Die Römer in Schwaben, München, 1985, p. 109-110 et pl. 74 ; G. Clerc, « Targa votiva dedicata a Iside Regina », dans E. A. Arslan (éd.), Iside, il mito, il mistero, la magia, Milano, 1997, p. 556 n° VI.10 (ph) ; Ubi erat lupa, 6455 ; EDH, HD001306.
Le lieu de trouvaille, à proximité d’un hypocauste, d’un bain et d’une citerne, permet d'envisager que Flavius Eudiapractus, dont le cognomen suggère l’origine orientale, a fait placer cette inscription à la suite d'une guérison.
L. 5 IMP Ohlenroth, Wagner, Vidman, l(ibens) m(erito) Grimm qui pointe les deux lettres et envisage l’existence d’un P pour p(osuit) ou d’un S pour s(olvit) au bas de la première colonne, s(olvit) l(ibens) m(erito) Gottlieb, la partie supérieure du S se lisant en effet sur la pierre.