605/1001. Vienna (Vienne). Inscription funéraire d'un Anubophore.
Sarcophage en marbreautrefois dans l'église St Sévère. Détruit.Première moitié du IIIe s. p.C. ?d'après le type du monument.
D(is) M(anibus)
et memoriae aeternae
Lepidi Rufi, Anubofori,
qui vixit annos XXXX, m(enses) VIIII, d(ies) III.
5
Qui genuit Palea mat(e)r{i} filio p(osuit).
« Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle de Lepidus Rufus, Anubophore, qui vécut 40 ans, 9 mois et 3 jours. (Sa) mère Palea, qui l’a mis au monde, a fait placer (cette épitaphe) pour (son) fils. »
CIL XII, 1919 (ILS, 4418 ; SIRIS, 742 ; J.-C. Grenier, Anubis alexandrin et romain, Leiden, 1977, p. 100-101 n° 70).
L. 3 les Anubophores étaient peut-être les individus chargés de porter le masque d’Anubis dans les cérémonies isiaques (Hist. Aug., Commode IX,4-8; Pescennius Niger VI,9; Caracalla IX,11; cf. J.-C. Grenier, Anubis alexandrin et romain, Leiden 1977, p. 178-180 et L. Bricault, «Les Anubophores», BSEG 24, 2000-2001, p. 29-42.
L. 4-5 peut-être corrompues.
L. 5 palea matri matr{i} Vidman. La lecture proposée suppose une double faute, de gravure (matri pour mater) et d’accord (qui pour quae).

Pour la date, cf. Y. Burnand, « Chronologie des épitaphes de Vienne (Isère) », REA 63, 1961, p. 303-304 et tableau IV.