605/0104. Nemausus (Nimes). Inscription funéraire d'un augur et d'une prêtresse d'Isis.
Plaque en pierre (h. 44 cm ; l. 45 cm) autrefois engagé dans un mur de la maison du n° 42 de l'avenue Jean Jaurès (anc. Cours neuf) à Nîmes. Nîmes, Musée de la Romanité. IIe s. p.C.
Marcus Gessius
augur et Tettia
Cresces uxor,
Isidis sacerdos, in
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suo sibi posuerunt.
Monimentum ni (sic)
heredem sequatur.
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« Marcus Gessius, augure, et son épouse Tettia Cresces, prêtresse d’Isis ont érigé (ceci) pour eux sur un terrain qui leur appartient. Ce monument ne fait pas partie de l’héritage. »
CIL XII, 3224 ; SIRIS, 732 ; S. Aufrère, « Les cultes égyptiens en Provence », dans M.-P. Foisy-Aufrère (éd.), Égypte et Provence, Avignon, 1985, p. 161 n° 384a et fig. 74.
L. 2-3 la prêtresse porte un nomen d’origine étrusque (cf. R. Turcan, «Les religions orientales en Gaule narbonnaise et dans la vallée du Rhône», ANRW II 18.2, 1986, p. 464 n. 54) attesté parmi les isiaques d’Ostie (CIL XIV 4569; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden 1972, Ostia 54 (onomastique)) et de Tusculum (n° 503/0502); son cognomen l’est également à Rome (n° 501/0163 Cresces, n° 501/0116 Crescens) et à Brixia (Crescens n° 515/1202). Ces deux dévots doivent avoir une origine italienne.