519/0302. Turris Libisonis (Porto Torres). Dédicace à Bubastis.
Autel circulaire, légèrement tronconique en marbre (h. 92 cm ; p. 68 cm) dans les thermes romains, où il avait été transformé en fontaine En relief, quatre festons sont reliés par deux uraei et deux flambeaux. À l’intérieur de trois de ces festons sont figurés une situle, un sistre et un caducée. L’arc du quatrième accueille l’inscription.Porto Torres, Antiquarium Turritano inv. 1301735 p.C.d'après la prosopographie.
M. Servilio Noniano C. Cestio (Gallo) co(n)s(ulibus)
C. Cuspius Felix
sacerd(os).
Bubasti
5
sacr(um).
1
« Marcus Servilius Nonianus, Caius Cestius (Gallus) étant consuls. Caius Cuspius Felix, prêtre. Consacré à Bubastis. »
E. Contu, Bollettino d'Arte 52.3, 1967, p. 205 (ph) ; R. J. Rowland Jr, « Isis in Roman Sardinia : Addenda to Malaise’s Inventaire », ClPh LXXI, 1976, p. 170 ; M. Malaise, « Documents nouveaux et points de vue récents sur les cultes isiaques en Italie », dans M. B. De Boer, T. A. Edridge éd., Hommages à M. J. Vermaseren, Leiden, 1978, p. 658-659 Turris Libisonis 1a ; G. Sotgiu, « L’epigrafia latina in Sardegna », ANRW II 11.1, 1988, p. 595-596 n° B69 et pl. X ; E. Schraudolph, Römische Götterweihungen mit Reliefschmuck aus Italien: Altäre, Basen und Reliefs,, Heidelberg, 1993, p. 219 n° L 17 et pl. 26 ; A. Gavini, « I culti isiaci nella Sardegna romana: le iscrizioni latine », dans F. Cenerini, P. Ruggeri (éd.), Epigrafia romana in Sardegna, Atti del I convegno di studio, Sant'Antioco, 14-15 luglio 2007, Roma, 2008, p. 209-212 (fig.) ; A. Boninu, Porto Torres Colonia Iulia Turris Libisonis. Archeologia urbana, Sassari, 2012, p. 168 n° R169 (ph) ; A. Gavini, « Isiaca Sardiniae. La diffusione dei culti isiaci in Sardinia », dans L. Bricault, R. Veymiers (éd.),, Bibliotheca Isiaca, Bordeaux, 2014, p. 23-24 et fig. 2-4 ; EDR, 153878.
L. 2 le même nomen, une génération plus tard(?), est porté par un candidat à l’édilité, à Pompéi, soutenu par les isiaques (n° 504/0210).
L. 3-4 on connaît un prêtre (plutôt qu’une prêtresse, l’inscription étant d’époque hellénistique) de Boubastis à Rhodes (n° 204/0101) et une prêtresse de cette déesse à Rome (n° 501/0162).
L. 4 Bubasti(um) Malaise, Bubasti Sotgiu; le pluriel Bubasti(um) (cf. n° 501/0162) impliquerait qu’il s’agit d’Isis et de Boubastis, voire d’Isis-Boubastis, ce dont il est permis de douter.