515/0811. Verona (Verona). Timbre amphorique.
Fragment d'amphore en terre cuite de type Dressel 6B (h. conservée 45 cm) via Moschini. Museo archeologico al Teatro Romano, Verona inv. VR 45824 Début Ier s. p.C.d'après l'onomastique.
(palme) SISENNAE (couronne)
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L. Franzoni, « Ritrovamenti archeologici in Verona e provincia negli anni 1965-1966 », Vita Veronese 20, 1967, p. 448-453 (part. p. 451) (M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 96 V VII,12) ; L. Franzoni, Edizione archeologica della carta d’Italia al 100.000: Foglio 49 Verona, Firenze, 1975, p. 62, n. 35 ; M. Bolla, « L’Iseo e Serapeo di Verona », dans E.A. Arslan (éd.), Iside : il mito, il mistero, la magia, Milano, 1997, p. 360 ; M.G. Pavoni, C. Belotti, « Anfore romane a Verona: la collezione del Museo Archeologico », Quaderni di Archeologia del Veneto 21, 2005, p. 185 fig. 23 et p. 188 n° 23.
ISISENNAO Franzoni 1967, Budischovsky, Ἷσις, ἐν ναῷ RICIS, Sisennae Franzoni 1975, Pavoni et Belotti 2005.
Contrairement à l'hypothèse reprise dans le RICIS de trois mots grecs écrits en caractères latins qui auraient pu désigner une amphore destinée à un temple d'Isis, c'est bien plutôt le nom de Titus Statilius Sisenna Taurus (le richissime consul de l'an 16 p.C.) qu'il faut retrouver dans ce qui est en fait un timbre amphorique (cf. Franzoni 1975, p. 62 n. 35 ; Bolla 1997, p. 360 ; Pavoni et Belotti 2005, fig. 23 p. 185).
Cette inscription est donc à exclure du corpus épigraphique isiaque.