Base en calcaire rouge de Vérone (h. 75 cm ; l. 46 cm ; p. 45 cm) de provenance indéterminée. Neue Burg, KHM Wien inv. III 1159. IIe s. p.C.d'après la paléographie.

« À Isis, Caius Didius Acutianus a offert en don cette statuette d’Harpocrate. »

CIL V, 2796 (ILS, 4372) ; IGLWien², p. 64 n° 245 (SIRIS, 631; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 16 Patavium 1 ; M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 104 V XII,2) ; G. Alföldy, Römischen Statuen in Venetia und Histria, Heidelberg, 1984, p. 126 n° 88 ; W. Stenhouse, « Ancient Inscriptions », The Paper Museum of Cassiano dal Pozzo. A catalogue raisonné, London, 2002, p. 266 n° 159e ; F. Fontana, I culti isiaci nell’Italia settentrionale I, Trieste, 2010, p. 291 n° Vr.02 (cf. A. Giovannini, « Iside ad Aquileia : il culto degli Theoi Synnaoi. Arpocrate e Anubi fra reperti e dati di archivio », Atti e Memorie della Società Istriana di Archeologia e Storia Patria 105.2, 2005, p. 171-204) ; M. S. Bassignano, Suppl. It. 28, 2016, p. 126-127 ; G. Tozzi, Le iscrizioni della collezione Obizzi, Roma, 2017, p. 42-44 n° L 12 ; EDR, 093795.

Mentionnée pour la première fois à la fin du XVIII^e siècle comme appartenant à une collection privée de Padoue, une provenance véronaise de la pierre a été avancée par B. Forlati Tamaro, Epigraphica 4, 1942, p. 165, notamment en raison du matériau utilisé. Rejetée par A. Giovannini, l'hypothèse d'une provenance véronaise plutôt que padouane de cette dédicace est acceptée par la plupart des commentateurs; voir en dernier lieu Tozzi 2017, p. 43-44.
L. 2 Pour une autre offrande d'une statuette d'Harpocrate usant de la même formule, voir le n° 515/0808, assurément de Vérone.
L. 3-4 Le dédicant est certainement un ingénu, porteur d'un gentilice déjà attesté à Verona (CIL V 3593).