515/0805. Verona (Verona). Dédicace à Isis reine et Jupiter (Sarapis).
Petit autel fragmentaire en marbre blanc (h. conservée 18,5 cm ; l. 18 cm ; p. 8 cm) lors des fouilles du théâtre dans le jardin du n° 2 de la ruelle San Bartolomeo . Museo archeologico al Teatro Romano, Verona inv. 22676. IIe siècle p.C. (Buonopane) ; IIe-IIIe siècle p.C. (RICIS)d'après la paléographie.
Isidi
regin(ae)
Iovi
Soli
5
[Serapi]
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1
«À Isis reine, à Jupiter Sol [Sérapis ...]. »
CIL V, 3232 (SIRIS, 627 ; L. Franzoni, « Documenti epigrafici circa la presenza di un Iseo e Serapeo a Verona », Il territorio veronese in età romana, Atti del convegno tenuto a Verona il 22-23-24 Ottobre 1971, Verona, 1973, p. 180 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 18, Verona 4 ; M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 95, V VII,6) ; M. Bolla, « Ara votiva a Iside e Giove Sole », dans E.A. Arslan (éd.), Iside : il mito, il mistero, la magia, Milano, 1997, p. 454, n° V.88 (ph) ; F. Fontana, I culti isiaci nell’Italia settentrionale, Trieste, 2010, p. 295 n° Vr.08 (ph) ; A. Buonopane, « Altare a Iside Regina e Giove Sole », dans E. Dal Pozzolo, R. Dorigo, M. P. Pedani (éd.), Venezia e l’Egitto, Catalogo della Mostra, Venezia 1 ottobre 2011 - 22 gennaio 2012, Venezia, 2011, p. 279-280, n° I.5 (ph).
Pour la plupart des éditeurs, cet autel et celui trouvé en 1817 près de S. Stefano, puis égaré (= CIL V 3231 : Isidi regin(ae) / Iovi Soli Serapidi), n’en font certainement qu’un seul (cf. RICIS, p. 655). M. Bolla a toutefois suggéré qu’ils pourraient être distincts. Elle est suivie par F. Fontana et A. Buonopane. Ce dernier avance deux arguments : la disposition des lignes et l’absence du nom de Sérapis sur l’autel retrouvé en 1905, dont le nom ne pourrait absolument pas être lu sur une cinquième ligne. Si la division en 2 lignes (pour l'autel mis au jour en 1817) ou 4 voire 5 lignes (pour celui découvert en 1905) pose effectivement problème, il n’est pas possible de distinguer sur la pierre la moindre trace de lettres pour la cinquième ligne, qui a pu porter le nom de Sérapis, autre chose ou, moins probablement, rien du tout. Je continue à penser qu’il s’agit du même fragment d’autel récupéré par un particulier après sa mise au jour en 1817, puis redécouvert en 1905 dans le jardin du Scalone San Pietro 2.