Autel en calcaire conchylifère présentant une cavité à son sommet pour recevoir une statuette (h. 115 cm ; l. 66 cm ; p. 65 cm) dans la vigne Ritter sur le site de Monastero (p. c. 425), à proximité du port Aquileia, Museo Archeologico Nazionale sans n° invpost. 168 p.C.d'après la prosopographie.

« Arnouphis, hiérogrammate d’Égypte et Terentius Priscus, à la déesse épiphane. »

G. B. Brusin, Gli scavi di Aquileia, Udine, 1934, p. 165-166 n° 3 (dessin) (AE, 1934, 245 ; R. Egger, Gnomon 10, 1934, p. 583-584 ; SIRIS, 613 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 10 Aquileia 18) ; M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 124-125 Aq 25 et pl. LXIV,a ; G. B. Brusin, Inscriptiones Aquileiae, Udine, 1991, p. 112 n° 234 ; L. Boffo, « Epigrafia e “cultura” greca in Aquileia romana », dans G. Paci (éd.), Ἐπιγραφαί. Miscellanea epigrafica in onore di Lidio Gasperini, Tivoli-Roma, 2000, p. 122-123 ; E. Murgia, « Appendice epigrafica », dans F. Fontana, I culti isiaci nell’Italia settentrionale. 1. Verona, Aquileia, Trieste, Trieste, 2010, p. 296-297 Aq.02 (ph) ; EDR, 117382.

L. 1 Arnouphis (égyptien Hr-nfr «Horus est bon») est le prêtre à l’origine de la «pluie miraculeuse» lors de l’expédition de Marc Aurèle en 172 p.C. contre les Quades et les Marcomans (Dion Cassius LXXI 8,4); cf. G. Posener, «A propos de la "pluie miraculeuse"», RPh XXV, 1951, p. 162-168, M. Malaise, Les conditions de pénétration et de diffusion des cultes égyptiens en Italie, Leiden 1972, p. 429-432 et G. Fowden, «Pagan versions of the rain miracle of A.D.172», Historia XXXVI, 1987, p. 83-95.
L. 2 le titre de hiérogrammate équivaut à celui de «Scribe de la Maison de Vie».
L. 5 la déesse épiphane est Isis.