Cippe en pierremais signalé pour la première fois à Bologna, dans la collection Marsili, au XVIIIe s. En relief, un enfant nu, potelé, porte un doigt de la main droite à sa bouche, dans la posture caractéristique d’Harpocrate et tient un caducée de sa main gauche. Sous le relief, l’inscription.Bologna, Museo Civico Archeologico

« Pour Caius Nonius Pius, qui vécut six ans cinq mois et sept jours, son frère, qui l’avait bien mérité, Nonia Spes a fait (ceci). »

L. A. Muratori, Novus thesaurus veterum inscriptionum 3, Milano, 1740, p. MCCLXIX, 4 ; CIL VI, 23032 ; CIL XI, 101*, 114 ; G. C. Susini, Il lapidario greco e romano di Bologna, Bologna, 1960, p. 148 et pl. XIX ; M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 62 n° E IX 7 et pl. XL,b ; P. Giacomini, Epigraphica 39, 1977, p. 158 ; H. Wrede, Consecratio in formam deorum: vergöttliche Privatpersonen on der römischen Kaiserzeit, Mainz, 1981, p. 254 (ph) ; H. R. Goette, AA, 1989, p. 459 (ph) ; A. Backe-Dahmen, Innocentissima aetas: römische Kindheit im Spiegel literarischer, rechtlicher und archäologischer Quellen des 1. bis 4. Jahrhunderts n. Chr., Mainz, 2006, p. 157 n° 423 (ph) ; J. Mander, Portraits of children on roman funerary monuments, Cambridge, 2013, p. 171 n° 55 ; EDR, 153009.

L. 3 patri Susini, Budischovsky.