Horloge solaire en calcaire (h. 37 cm ; l. 31 cm ; p. 38 cm) Le cadran est entouré de deux fleurs. Sur la base, l’inscription.Ancona, Museo archeologico nazionale delle Marche inv. 24.898IIe-IIIe siècle p.C.

« Pour Isis reine cette horloge solaire et la fontaine. »

L. Mercando, « Villa Potenza (Macerata). Rinvenimenti in proprietà A.G.I.P. », NSA XXV, 1971, p. 417, n° 62, fig. 10 (AE, 1972, 168 ; M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 32-33, P V ; M. Malaise, « Documents nouveaux et points de vue récents sur les cultes isiaques en Italie », Hommages à Maarten J. Vermaseren, Leiden, 1978, p. 637, Helvia Ricina 1) ; G. Capriotti Vittozzi, « Orologio solare con dedica a Iside », dans E. A. Arslan (éd.), Iside Il mito il mistero la magia, Milano, 1997, 488, n° V.146 (ph) ; R. Perna, « Ricina, Villa Potenza (Macerata) », dans G. M. Fabrini, G. Paci, R. Perna (éd.), Beni archeologici della provincia di Macerata, Pescara, 2004, p. 60, fig. 70 ; G. Paci, « L’horologium offerto al pagus civium Romanorum ed alla civitas di Numluli », dans M. G. Angeli Bertinelli, A. Donati (éd.), Misurare il tempo, misurare lo spazio, Faenza, 2006, p. 128 et 160 (ph.) ; M. Mayer i Olivé, « Dos propuestas de nueva lectura de inscripciones del Maceratese », Picus 30, 2010, p. 55-61 et fig. 1 (AE, 2010, 424 ; EDR, 075291).

L. 1 Isidi Rici(nensi) Mercando et suiv., Isidi regi(nae) RICIS, Paci - qui ne cite pas le RICIS -, Mayer i Olivé. Sur les horloges, clepsydres, cadrans et gnomons dans le culte égyptien, cf. M. Malaise, «Documents nouveaux et points de vue récents sur les cultes isiaques en Italie», dans Hommages à M. J. Vermaseren, Leiden 1978, p. 685-686 et G. Langmann, G. Hölbl & M. Firneis, “Die ägyptische Wasserauslaufuhr aus Ephesos”, JdÖI, LV Beiblatt, 1984, col. 4-68. Pour une autre offrande d’horloge, cf. nn° 202/0342, 202/0343 et 202/0424 A II,74 (Délos).
L. 2 ..o ar-i[-]lem et font(em) Mercando et suiv., ..q ar.i[.]lem et font(em) RICIS, solariu(m) [i]tem et font(em) Mayer i Olivé. Cette dernière proposition de lecture, judicieuse quoique redondante, est en accord avec le cadran solaire sur la plinthe duquel est gravée la dédicace. L’expression horologium solarium paraît jusqu’ici non attestée épigraphiquement (mais cf. Pline, NH, 7.213, à propos du cadran solaire dédié par L. Papirius Cursor auprès du temple de Quirinus en 293 a.C.).

Pour d’autres dédicaces de fontaine, cf. nn° 202/0279 (Délos) et 602/0301 (Alameda).