505/0901. Aeclanum (Mirabella Eclano). Acte d'évergésie de Cantria Longina.
Base en marbre PerdueFin du Ier s. p.C.d'après la prosopographie.
Cantriae
P(ublii) fil(iae)
Longinae
sacerd(oti) flam(inicae)
5
div[ae] Iuliae Piae
[A]u[g(ustae) e]t Matr(is) deum
m(agnae) Id(aeae) et Isidis regin(ae).
Haec ob honorem
sacerd(otii) (sestertium) L n(ummos) r(ei) p(ublicae) d(edit).
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P(ublice) d(ecreto) d(ecurionum).
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« En l’honneur de Cantria Longina, fille de Publius, flaminique de la divine Iulia Pia Augusta, prêtresse de la grande Mère des dieux Idéenne et d’Isis reine. Pour avoir été honorée du sacerdoce, elle a donné 50000 sesterces à la cité. Officiellement par décret des décurions .»
R. Guarini, Iter vagum. Mansio II, Napoli, 1847, p. 15-18 (CIL IX, 1153 ; ILS, 6487 ; M. McCrum, A.G. Woodhead, Select Documents of the Principates of the Flavian Emperors, Cambridge, 1961, p. 57 n° 147 ; SIRIS, 469 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 294 Aeclanum 1 ; M. J. Vermaseren, Corpus Cultus Cybelae Attidisque IV, Leiden, 1978, p. 42 n° 108 ; A. Salvatore, Aeclanum. Mille anni di storia irpina, Foggia, 1982, p. 123 n° 34 ; F. Colin, « Domitien, Julie et Isis au pays des Hirpins », Chronique d'Egypte LXVIII, 135-136, 1993, p. 247-260 ; M. G. Granino Cecere, Il flaminato femminile imperiale nell'Italia romana, Roma, 2014, p. 83-85 n° 15 ; EDR, 133604).
L. 1-3 Contria Longina est l'épouse d’un notable local, M. Pomponius Bassulus, auteur de comédies en vers libres dans le style de Ménandre, qui fut duouir quinquennalis à Aeclanum (CIL IX 1165); leur fils M. Pomponius Bassulus Longinianus accéda à l’ordre équestre et devint sacerdos des Laurentes Lavinates ; un de leurs petits-fils, C. Eggius Ambibulus Pomponius Longinus Cassianus L. Maecius Postumus, devint enfin patron de la colonie et consul ordinaire en 126 (CIL IX 1123-1124).
L. 4-7 sur cette double prêtrise, cf. Colin 1993, p. 250-260 et L. Bricault, « Mater Deum et Isis », Pallas 84, 2010, p. 273-274 ; la prêtrise isiaque de Cantria Longina est, dans la documentation provenant d’Italie, la plus anciennement attestée.