Stèle en calcaire (h. 93 cm ; l. 61 cm ; p. 10 cm) remployée comme dalle fermant une tombe Elle est ornée à la partie supérieure d’une rosette encadrée de motifs feuillus et à la partie inférieure d’un sistre. Brindisi, Museo Archeologico Provinciale F. Ribezzo inv. 217Première moitié du Ier s. p.C.d'après la paléographie.

« Caius Antonius Achaicus, fils de Marcus, de la tribu Maecia, (qui fut) quattuorvir avec puissance édilicienne, quattuorvir investi des pouvoirs judiciaires, quattuorvir quinquennal avec puissance censorienne, vécut 61 ans. Il est enterré ici. »

CIL IX, 44 ; M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 1-2 Ap II ; A. M. Marinazzo, « Stele funeraria », dans E.A. Arslan (éd.), Iside, il mito, il mistero, la magia, Milano, 1997, p. 523 n° V.222 (ph) (cf. M. Silvestrini, « Le elite municipali dai Gracchi a Nerone : Apulia e Calabria », dans M. Cébeillac-Gervasoni (éd.), Les élites municipales de l’Italie péninsulaire des Gracques à Néron, Naples-Rome, 1996, p. 39-40 et fig. 2 p. 39) ; B. De Nicolò, Le iscrizioni romane di Brindisi fino ad età neroniana (Tesi di dottorato in storia antica), Bari, 2007-2008, p. 54-55 n° 23 (ph) ; EDR, 100086.

L. 1-2 le défunt, qui a accompli l'intégralité du cursus municipal, était citoyen romain de Brundisium, descendant d'un probable affranchi de Marc Antoine. Ce lien avec le triumvir pourrait expliquer la présence d'un sistre sur la stèle funéraire de ce quattuorvir.
L. 3 aed(ilis) Budischovsky.
L. 5 quino censor(is) Budischovsky.
L. 6 H(ic) s(unt) Budischovsky.