504/0406 (Suppl. I). Puteoli (Pozzuoli). Dédicace à Junon Sospita, la Mère des dieux et Isis.
Plaque en marbre blanc des Cyclades (h. 17 cm ; l. 23 cm ; p. 4 cm) à Rione Terra Deux oreilles sont sculptées en relief. Baia, Museo Archeologico dei Campi Flegrei inv. 320548 IIe siècle p.C.
[I]unoni Sospiti, Matri Ma[g(nae)],
(oreille) Isidi (oreille)
oraclum Acilius Celadus s(uscipit ?).
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« À Junon Sospita, à la Mère des dieux, à Isis. Acilius Celadus a suivi l’oracle. »
E. Nuzzo, « Lastra con dedica a Iuno Sospes, Mater Magna e Isis », dans St. De Caro (éd.), Egittomania: Iside e il mistero, Milano, 2006, p. 82 n° II.9 (ph) ; L. Bricault, « RICIS Suppl. I », dans L. Bricault (éd.), Bibliotheca Isiaca, Bordeaux, 2008, p. 115 (ph) ; M. L. Caldelli, « Puteoli, Rione Terra: la fase post giulio-claudia in due nuove dediche », MEFRA 122.1, 2010, p. 186-190 (ph) (AE, 2010, 287) ; EDR, 129206.
L. 1-2 M. Kajava (AE) note avec justesse que les trois divinités mentionnées ne le sont pas ici pour leurs prérogatives oraculaires, mais parce qu’elles sont celles que l’oracle (d’une divinité dont le nom n’est pas précisé) avait conseillées à Celadus.
L. 3 s(uscipit) ed. pr. D’autres résolutions sont possibles : s(ecutus), s(equens), s(olvit). Le S final n’est pas visible sur la photographie. Le mot oraculum est employé par Apulée, Méta. XI, 7, 13 pour désigner la révélation d’Isis à Lucius. Comparer le grec χρηματισμός (nn° 202/0101,13-14 et 314/0601,4).