503/1207. Portus Ostiae (Fiumicino). Dédicace d'une statue d'Adrastéia.
Base en marbre (h. 94,5 cm ; l. 53 cm ; p. 40,5 cm) durant les fouilles du "Traianello", vigna Casini, hors la porte S. Sebastiano Les reliefs des faces latérales (urceus et patère) ont été érasés.Città del Vaticano, Musei Vaticani, Museo Chiaramonti inv. 2011. 201 p.C.d'après la prosopographie.
Ὑπὲρ σωτηρίας καὶ ἐπανόδου
καὶ ἀϊδίου διαμονῆς τῶν κυρίων
αὐτοκρατόρ(ων) Σεουήρου καὶ Ἀντωνίνου
καὶ Ἰουλίας Σεβ(αστῆς) καὶ τοῦ σύνπαντος
5
αὐτῶν οἴκου καὶ ὑπὲρ εὐπλοίας
παντὸς τοῦ στόλου τὴν Ἀδράστιαν
σὺν τῷ περὶ αὐτὴν κόσμῳ
Γ(άϊος) Οὐαλέριος Σερῆνος νεωκόρος
τοῦ μεγάλου Σαράπιδος,
10
ὁ ἐπιμελητὴς παντὸς τοῦ
Ἀλεξανδρείνου στόλου
ἐπὶ Κλ(αυδίου) Ἰουλιανοῦ ἐπάρχου
εὐθενείας.
1
« Pour le salut, le retour et la préservation perpétuelle de (nos) seigneurs, les empereurs Sévère, Antonin et Iulia Auguste, ainsi que de toute leur maison, et pour l’heureuse navigation de toute leur flotte, Gaios Oualérios Sérénos, néocore du grand Sarapis, le curateur de toute la flotte d’Alexandrie (a dédié cette statue) d’Adrastéia avec tous ses ornements, Klaudios Ioulianos étant préfet de l’annone. »
IG XIV, 917 (IGRR I, 380 ; SIRIS, 552 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 91-92 Portus Ostiae 8) ; IGItPorto, p. 13-16 n° 3 ; B. Andreae et alii, Bildkatalog der Skulpturen des vaticanischen Museums, I, Museo Chiaramonti, Berlin-New York, 1995, pl. 1085, T 40 et p. 102* (EDR, 118482) ; S. Pfeiffer, Griechische und lateinische Inschriften zum Ptolemäerreich und zur römischen Provinz Aegyptus, Münster, 2015, p. 316-317 n° 74 ; F. Van Haeperen, « Portus. Temple de Sérapis (localisation incertaine) », Fana, templa, delubra. Corpus dei luoghi di culto dell’Italia antica (FTD) 6. Regio I. Ostie, Porto, Roma, 2019, p. 300-301.
Cette base, qui devait supporter une statue de Commode, devait être exposée en vue dans le complexe portuaire d'Ostie.
L. 8 ce personnage dédie aussi les nn° 503/1208, 503/1209 et 503/1210.
L. 12 la dédicace est faite sous la tutelle du préfet de l'annone, avec qui C. Valerius Serenus devait entretenir des rapports étroits en tant qu'épimélète de la flotte (frumentaire ?) d'Alexandrie ; cf. L. Rossi, « Entre gentes putéolitaines et élite alexandrine : étude des acteurs du commerce au long cours dans l’Égypte romaine », Cahiers « Mondes anciens », 7, 2015, p. 10.