503/1106. Ostia (Ostia). Dédicace à Jupiter Sérapis.
Architrave en marbre composée de 17 fragments, dont certains sont jointifs (l. ca 450 cm) principalement dans la cour du Sérapéum. Ostia, Nuovo magazzino epigrafico inv. 6652, 7010 a-b, 7039, 7566, 7589, 7670, 9142, 9160, 9165, 9187, 9190, 9260 et
9376. IIe siècle p.C. (c. 150-170 p.C.?)d'après la prosopographie et le contexte.
Iov[i Se]rapi E[---] Atimet[us et ---] Epa[p]hrodit[us ---]am sua
pe[cu]nia per[---]runt et mun[era --- p]osu[e]runt l[oco conce]sso ab
T(ito) Statilio Tauria[no ---].
« À Jupiter Sérapis e[t? ...], [.] Atimetus et [.] Epaphroditus, ont fait ériger à leurs frais [...] et l’ont orné avec magnificence, sur [un emplacement] concédé par Titus Statilius Taurianus [---]. »
L. Vidman, SIRIS, 533c (M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 72 Ostia 20) ; L. Vidman, « Zlomkovity nápis z ostijského Serapea », Strahovská Knihovna 5-6, 1970-1971, p. 29-35 (ph. fig. 2 des 8 fragments alors connus) (AE, 1971, 63) ; A. Pellegrino, « Note sul culto di Serapide ad Ostia », MGR XIII, 1988, p. 239 n° 3 et pl. VIII (ph. des 17 fragments) (AE, 1988, 216) ; F. Zevi, « Iscrizioni e personaggi nel Serapeo », dans R. Mar (éd.), El santuario de Serapis a Ostia, Tarragona, 2001, p. 181-185 n° 2 et fig. 8-10 ; F. Zevi, « Ancora su T. Statilius Taurianus e il Serapeo di Ostia », Epigraphica 66, 2004, p. 100-108 (AE, 2004, 366) ; EDR, 075096 ; F. Van Haeperen, « Ostia. Temple de Sérapis (III, XVII, 4) », Fana, templa, delubra. Corpus dei luoghi di culto dell’Italia antica (FTD) 6. Regio I. Ostie, Porto, Roma, 2019, p. 221.
L. 1 Iov[i Se]rapi P.[--- Vidman (SIRIS), Iov[i Se]rapi e[--- Zevi 2001. On peut, à la suite de Serapi, songer à restituer e. g. [Isidi reginae] vel sim, comme le suggère Zevi. [ar]am Vidman (SIRIS), Pellegrino, RICIS, [schol]am, [exedr]am, voire [aul]am ou [cell]am Zevi 2001, estimant à juste titre qu'une architrave de plus de 4,50 m de large ne peut convenir pour un simple autel. Cette inscription monumentale a pu être placée sur la colonnade du portique nord, devant l’entrée de l’exèdre qui s’y ouvrait (Van Haeperen). L. 2 pe[cu]nia r[estauratam] et mun[ificentia ornatam p]osuerunt Vidman, pe[cu]nia pe+[...]run[t] et mun[ificentia ornatam p]osuerunt Pellegrino, RICIS, pe[cu]nia pe[rfece]runt voire pe[rficiendam curave]runt et mun[ificentia mun[imentum ?] si la lacune est plus importante, Zevi 2001, pe[cu]nia pe+[...]run[t] et mun[era p]osuerunt Zevi 2004, qui s’appuie sur des parallèles locaux de même époque. L. 2-3 a / [---]lio Tauria[no, pontifice Vulkani et aed(ium) sac(rarum)]. Vidman, ab / T(ito) Statilio Tauria[no, pont(ifice) Vul(kan)i et aed(ium) sac(rarum)]. Pellegrino, RICIS, ab / T(ito) Statilio Tauria[no ---]. Zevi 2001. Pour F. Zevi, T. Statilius Taurianus ne dut pas être pontife de Vulcain, mais plutôt le propriétaire des lieux, voire le président d’une association de cultores de Sarapis. L. 3 cf. n° 503/1104-503/1105, 503/1107, 503/1112 et 503/1135 pour d’autres membres de la gens Statilia.