Partie droite d'une plaque en marbre (h. 20 cm ; l. 32 cm ; p. 6 cm) L’inscription court sur au moins cinq lignes, de part et d’autre d’une représentation d’Anubis cynocéphale debout à gauche, en costume militaire, tenant de la main droite une grande palme posée au sol et de la main gauche un caducée. La partie gauche de la plaque, manquante, pouvait être importante et présenter, outre le début des lignes, une autre divinité faisant face à Anubis.Paris, Musée du Louvre inv. MA 4485IIe-IIIe s. p.C.

CIL VI, 97 = 3673 (SIRIS, 420) ; CIL X, 6647 (M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 57 Antium 1 ; H. Solin, « Analecta epigraphica L - LVI », Arctos 12, 1978, p. 149 ; E. Schraudolph, Römische Götterweihungen mit Reliefschmuck aus Italien : Altäre, Basen und Reliefs, Heidelberg, 1993, p. 221) ; S. Ducroux, Catalogue analytique des inscriptions latines sur pierre conservées au Musée du Louvre, Paris, 1975, n° 924 (ph, sans commentaire ni références, de la pierre considérée comme inédite) ; H. Solin, « Contributi sull’epigrafia anziate », Epigraphica LXV, 2003, p. 80-89 (ph) (AE, 2003, 298) ; B. Cacciotti, , « Testimonianze di culti orientali ad Antium », dans B. Palma Venetucci (éd.), Culti orientali tra scavo e collezionismo, Roma, 2008, p. 224 et fig. 4 p. 232 ; H. Solin, « Mariniana », dans M. Buonocore (éd.), Gaetano Marini (1742-1815) protagonista della cultura europea. Scritti per il bicentenario della morte, Città del Vaticano, 2015, p. 1048 ; EDR, 157154 = 145452.

Mommsen (CIL) et Solin (Epigraphica) ont envisagé plusieurs restitutions possibles, considérant l’inscription soit comme une dédicace, soit comme une inscription funéraire. Aucune n’est réellement satisfaisante et les hypothèses sont trop nombreuses et trop fragiles pour les présenter ici (cf. l’étude de H. Solin). Seuls le caractère isiaque du document et sa provenance anziate semblent pouvoir être retenus.