502/0301. Aquinum (Aquino). Dédicace au numen d'Isis.
Plaque à Aquinum, alors dans le Royaume de Naples Padova, Accademia Galileiana sans n° inv
Numini Isidis
Aponi Germa-
nicus et Leda
vot(um) sol(verunt).
1
« À la puissance divine d’Isis. Aponi(us) Germanicus et Aponi(a) Leda se sont acquittés de leur vœu. »
S. Mandruzzato, Dei bagni di Abano. Trattato 1, Padova, 1789, p. 44 ; CIL X, 5387 ; M. Cagiano de Azevedo, Regio I, Latium et Campania: Aquinum (Aquino), Roma, 1949, p. 75 n° 25 ; SIRIS, 506 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 57 Aquinum 1 ; F. Boscolo, « La collezione epigrafica dell’Accademia Galileiana di Padova », dans A. Donati (éd.), L'iscrizione esposta. Atti del Convegno Borghesi, Bertinoro 2015, Faenza, 2016, p. 439 et fig. 2c p. 438 ; EDR, 144082.
L. 2 Aponi Mommsen (CIL), Vidman, Aponi(us) Malaise, Aponi(cus) Mora, RICIS.
L. 2-3 sauf à considérer qu'il s'agit d'une pierre errante, il est peu vraisemblable de voir en Aponi l'épiclèse au datif d'une Isis Aponia liée aux thermes d'Aquae Aponi (Abano), même si la pierre se trouve aujourd'hui, à l'instar de la dédicace d'un sacerdos d'Isis Augusta (n° 515/0701) qui provient bien quant à elle du site thermal de Vénétie, dans les murs de l'Accademia Patavina, à laquelle elle fut offerte en 1783. Il semble préférable de voir dans la forme Aponi le gentilice de Germanicus et de Leda - la taille des lettres est la même et la mise en page de l'inscription invite à ne pas séparer les trois noms -, qui sont peut-être tous deux des affranchis des Aponii.