501/0213. Roma (Roma). Dédicace à Liber Pater.
Plaque en marbre brisée en au moins cinq fragments, dont trois ont étés conservés (h. 29 cm ; l. 73 cm ; p. 5 cm) sur l’Aventin dans les vignes près de l’église S. Alessio Roma, Museo Nazionale Romano, Terme di Diocleziano inv. 47306 + 47320 + 47515Fin du IIe s. p.C.
Libe[r]o Patri Procliano sacru[m].
C. Avillius C(aii) f(ilius) Romilia (tribu) Ligurius
Lucanus pater, viator I̅I̅I̅viralis
I̅I̅I̅I̅viralis, sacerdos Isis et [---]
5
[---]
|
|
|
« Consacré à Liber Pater Proclianus. Caius Avillius Ligurius Lucanus, fils de Caius, de la tribu Romilia, père, viator des triumvirs et des quattuorvirs, prêtre d’Isis et [...].»
CIL VI, 466 = CIL VI 29689 + 32309 + 32472 (ILS, 1930 ; SIRIS, 445 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 118 Roma 20) ; M. Malaise, Latomus 30, 1971, p. 196 (M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 131 Roma 65) ; L. Vidman, « Inscriptio trina et una », LF 97, 1974, p. 34-35 (AE, 1974, 9) ; G. Crimi, « Dedica a Liber Pater da parte di un messo », dans R. Friggeri, M. G. Granino Cecere & G. L. Gregori éd.,, Terme di Diocleziano: la collezione epigrafica,, Milano, 2012, p. 393 n° VI, 62 ; EDR, 075552.
M. Malaise (1971), p. 196, avait ingénieusement restitué une inscription, supposée être le double de
CIL VI 466, à partir du seul fragment
CIL VI 32309 ; L. Vidman (1974), p. 34-35 a montré que le fragment manquant repéré par M. Malaise se raccordait parfaitement avec les fragments
CIL VI 29689 et 32472, mais que l’ensemble ainsi constitué n’était autre que l’inscription
CIL VI 466, sans doute été brisée au XIXe s. en trois fragments, dispersés par la suite et republiés séparément.
Bormann, dans le
CIL, avait pu lire quelques lettres de plus sur chaque ligne ; ce fragment a depuis été égaré.
L. 1
Proclianus,
cognomen de Liber Pater dérivé d’un nom de vignoble (cf. G. Wissowa,
Religion und Kultus der Römer, München 1912
2, p. 302).
L. 2 ce prêtre d’Isis appartient à la puissante famille ligure des
Avillii, dont les liens avec les cultes isiaques sont attestés par ailleurs à Délos (
201/0420) et à Industria (
513/0102). Son
origo dénote d'ailleurs une origine ligurienne.
L.3-4 les
viatores triumvirum et quattuorvirum se réunissaient dans une
schola sise près de San Alessio (cf.
CIL VI 1936 pour la dédicace du bâtiment, et E. Papi,
s.v. Schola: viatores triumvirum et quattuorvirum, dans
LTUR IV (1999), p. 259).