501/0208. Roma (Roma). Voeu d'Ulpius Egnatius Faventinus.
Grand autel en marbre Sur la face latérale gauche, un bélier sous un pin, d’où pendent un pedum et une double-flûte. Sur la face latérale droite, un taureau sous un pin, d’où pendent une syrinx et une paire de cymbales. Perdu 13 août 376 p.C.
Dis Magnis.
Ulpius Egnatius Faventinus
v(ir) c(larissimus), augur pub(licus) p(opuli) R(omani) Q(uiritium),
pater et hieroceryx d(ei) S(olis) I(nvicti) M(ithrae),
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archibucolus dei Liberi,
hierofanta Hecatae, sa-
cerdos Isidis, percepto
taurobolio criobolioq(ue)
Idibus Augustis d(ominis) n(ostris duobus)
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Valente Aug(usto) V et Valentinia-
no Aug(usto) cons(ulibu)s, feliciter
vota Faventinus bis deni
suscipit orbis
ut mactet repetens aurata
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fronte bicornes.
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« Aux grands dieux. Ulpius Egnatius Faventinus, clarissime, augure public du peuple romain des Quirites, père et héraut sacré du dieu Soleil invincible Mithra, bouvier en chef du dieu Liber, hiérophante d’Hécate, prêtre d’Isis, ayant reçu le taurobole et le criobole aux ides d’août sous le consulat de nos seigneurs Valens Auguste, consul pour la cinquième fois et Valentinien Auguste. Faventinus forme le vœu d’avoir le bonheur de pouvoir, dans une période de deux fois dix (ans), renouveler le sacrifice des animaux bicornes au front doré. »
(CIL VI, 504 ; ILS, 4153 ; M. J. Versmaseren, CIMRM, 514 ; E. Mandowsky, C. Mitchell, Pirro Ligorio's Roman Antiquities, London, 1963, p. 67 n° 26 et pl. 16b ; SIRIS, 457 ; R. Duthoy, The Taurobolium, Leiden, 1969, p. 15-16 n° 17 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 118-119 Roma 21 ; M. J. Vermaseren, Corpus Cultus Cybelae Attidisque III, Leiden, 1977, p. 52 n° 233 et pl. CXXI ; W. Stenhouse, « Ancient inscriptions », The paper museum of Cassiano Dal Pozzo, London, 2002, p. 68 n° 19, p. 226 n° 120i et fig. 120 ; A.-Fr. Jaccottet, Choisir Dionysos II, Zürich, 2003, p. n° 193 ; EDR, 151218).
L. 1 les Di magni sont la Mater deum Idaea et Attis; cf. n° 501/0212, et surtout le n° 501/0209 et CIL VI 510 (où l’on note l’absence de sacerdoce isiaque) datés de ce même 13 août 376 p.C. À cette date a dû avoir lieu dans le Phrygianum Vaticanum une grande cérémonie païenne.