501/0171. Roma (Roma). Inscription funéraire de [---] Galatea.
Stèle en marbre de Paros (h. 170 cm ; l. 126 cm) signalée pour la première fois alors qu'elle se trouvait dans les horti Mattei sur le mont Caelius L’inscription sur la plinthe supérieure. Le bas-relief représente à droite un homme tenant dans la main gauche une petite boîte et mettant, de la main droite, de l’encens sur un petit autel, et à gauche, une isiaque tenant une situle de la main gauche, tandis que la droite, brisée, devait brandir un sistre ; la femme est coiffée du <i>corymbium</i> et vêtue d’une étole à franges ornée de croissants et d’étoiles. Città del Vaticano, Musei Vaticani, Loggia Scoperta inv. 840130-140 p.C.d'après le style de la stèle.
[---] P(ublii) f(ilia) Galatea T[---]
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« [---] Galatea T[---], fille de Publius [---]. »
R. Venuti, G. C. Amaduzzi, Vetera monumenta quae in hortis Caelimontanis et in aedibus Matthaeiorum adservantur III, Roma, 1778, p. 41 pl. 24 ; E. Q. Visconti, Il museo Pio-Clementino VII, Milano, 1822, p. 106-111 et pl. XIX ; G. Lafaye, Histoire du culte des divinités d’Alexandrie. Sarapis, Isis, Harpocrate et Anubis hors d’Égypte depuis les origines jusqu’à la naissance de l’école néo-platonicienne, Paris, 1884, p. 299 n°115 ; CIL VI, 29818a ; E. Wüscher-Becchi, BCACR 30, 1902, p. 141-142 fig. 3 ; R. Eisler, Weltenmantel und Himmelszelt I, München, 1910, p. 69-70 fig. 19 ; SIRIS, 453 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 143 Roma 107 ; J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen in der Kunst der römischen Kaiserzeit, Leiden, 1991, p. 163-164 n°135 et pl. LXXXIII ; G. Spinola, Il museo Pio Clementino II, 1999, p. 174 n° 2 ; EDR, 115515.
L’étole portée par l’isiaque est comparable à celle qui pare la statue d’une prêtresse d’Isis, datant du Ier s. p.C., provenant d’Héliopolis, en Égypte, et conservée au Musée de Berlin (cf. C. Traunecker, « L’étole diaconale copte et ses antécédents », Deuxième Journée d’Études Coptes, 1986, p. 93-110, et notamment p. 93 fig. 2). Étoiles et croissant lunaire font référence à l’Isis souveraine des astres; cf. l’Arétalogie n° 302/0204, vv. 12-14.