501/0169. Roma (Roma). Inscription funéraire d'une Bubastiaque.
Plaque en marbre. Perdue. Règne de TRajan au plus tôt.
D(is) [M(anibus)].
Cornelia Mo[---]
Bubastiaca fe[cit sibi et]
M. Ulpio Aug(usti) lib(erto) A[---]
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marito qu[(i) vixit --- et]
[li]bert[is libertabus posterisque eorum?].
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Aux dieux Mânes. Cornelia Mo[...], Bubastiaque, a fait pour elle-même et pour son mari Marcus Ulpius A[...], affranchi impérial, qui vécut [... ans ... mois et ... jours], ainsi que pour leurs affranchis, [leurs affranchies et leurs descendants(?)].
CIL VI, 3880 = 32464 (SIRIS, 422 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 125-126 Roma 44).
L. 2
Mo[---] CIL et suiv.
Mo[schis] Wohltat, qui rapproche (p. 25-27) la Bubastiaque romaine d’une certaine Caltilia Moschis (
CIL VI 14259), qui porte le même
cognomen et appartient à la
gens qui fit édifier en 127 p.C. le
Serapeum d’Ostie et à laquelle appartient également Caltilia Diodora, elle-même Bubastiaque à Ostie (n°
503/1113).
L. 3 le terme
Bubastiaca doit recouvrir une prêtrise de Boubastis; sur celle-ci, cf. n°
501/0162 (Rome),
503/1113 (Ostie) et U. Wohlthat, « Kaiser und Bubastiacae: Netzwerke als Teil sozio-religiöser Transformationen Prolegomena zur Interdependenzforschung in den Orientalischen Kulten », dans J. Rüpke, C. Uehlinger (éd.),
Transformationen paganer Religion in der römischen Kaiserzeit: Rahmenbedingungen und Konzepte, Berlin 2018, p. 21-37.
L. 4 l’homme est sans doute un affranchi de Trajan.
L. 5-6 suppl. de Vidman.