501/0161. Roma (Roma). Epitaphe de Cantinea Procla.
Grand autel en marbre (h. 121 cm ; l. 45 cm ; p. 64 cm) trouvé via Ostiense, à proximité de la tour de la basilique S. Paolo En relief, sur la face antérieure, au-dessus de l'inscription, une femme portant le <i>basileion</i> brandit un sistre (aujourd'hui brisé) de la main droite et tient une situle de la main gauche ; sur la face latérale gauche est représentée une ciste fermée, sur la face latérale droite la même ciste ouverte ; un serpent s'enroule autour des deux.Roma, Museo Nazionale Romano. Terme di Diocleziano inv. 125406Milieu-fin du Ier s. p.C.d'après le style de l'autel.
Dis Manibus
Cantineae M(arci) f(iliae) Proclae C.
Iulius Hermes coniugi pientiss(imae)
bene merenti fecit.
1
2
3
« Aux dieux Mânes de Cantinea Procla, fille de Marcus. Caius Iulius Hermes, pour son épouse très pieuse qui l’avait bien mérité, a fait (ceci).»
CIL VI, 34776 ; W. Altmann, Die römischen Grabaltäre der Kaiserzeit, Berlin, 1905, p. 237 fig. 190-190a (SIRIS, 448 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 133 Roma 70) ; B. Candida, « Ara funeraria isiaca del Museo Nazionale Romano », AAPat 88, 1975-1976, p. 53-67 ; D. Boschung, Antike Grabaltäre aus den Nekropolen Roms, Bern, 1987, p. 114 n° 971 pl. 58 ; D. E. E. Kleiner, Roman Imperial Funerary Altars with Portraits, Roma, 1987, p. 102-104 n° 5 et pl. IV,1-4 ; J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen in der Kunst der römischen Kaiserzeit, Leiden, 1991, p. 160-161 n° 132 pl. LXXXI ; A. Grimm, « Cippo sepolcrale », dans E. A. Arslan éd., Iside il mito il mistero la magia, Milano, 1997, p. 161 n° IV.3 (ph) ; F. Manera, C. Mazza, Le Collezioni Egizie del Museo Nazionale Romano, Milano, 2001, p. 58, n° 16 ; M. Papini, dans A. Bottini,, Il rito segreto. Misteri in Grecia e a Roma, Milano, 2005, p. 252 n° 61 ; C. Caruso, dans R. Friggeri, M. G. Granino Cecere & G. L. Gregori éd., Terme di Diocleziano: la collezione epigrafica, Milano, 2012, p. 669-670, n° IX, 68 ; EDR, 033527.
La datation de cet autel funéraire varie selon les auteurs, en fonction des critères retenus : ca 25-50 p.C. pour Kleiner ; le règne de Claude pour Candida ; 70-80 pour Altmann et Eingartner ; le dernier quart du Ier siècle p.C. pour Caruso.