501/0134. Roma (Roma). Dédicace d'un temple à Sarapis.
Petite colonne en marbre. Perdue. 27 mars 299 p.C.
Νηὸν μὲν σιγα/λόεντα Σαρά/πιδος ὑψιμέ/δοντος //
ἠδ´ αὐτὸν χρυ/σοῦ παμφανό/ωντα βολαῖς /
στήσαντο / ζάκορός τε // Διόσκορος / ἠδὲ Κυρίλλου /
εὐνέτις, ἡ μα/κάρων μήπο/τε ληθομένη, /
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καὶ δύο τῆς αὐ//τῆς γενεῆς / ἕνα θεσμὸν / ἔχοντες, /
οἷσι μέμηλε // κλυτῆς ἔργα / νεωκορίης. /
[Τῇ πρὸ σ´] κ(αλανδῶν)
Ἀπριλίων,
Φαρμουθὶ α´,
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ὑπ(άτων) τῶν
κυρίων ἡμῶν
Διοκλητιανοῦ
Σεβ(αστοῦ) τὸ ζ´ καὶ
Μαξιμιανοῦ
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Σεβαστοῦ τὸ σ´.
Τόπος ἐδόθη
ὑπὸ Βαλερίου
Κωμάζ[ο]ντος
ὑπατικοῦ
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ἱερῶν ναῶν.
Le temple brillant de Sarapis qui siège dans les cieux, et (la statue) du dieu lui-même, toute brillante de rayons d’or, le zacore Dioscoros, ainsi que l’épouse de Kyrillos, qui n’a jamais oublié les bienheureux, et deux membres de la même famille, n’ayant qu’une seule loi et ayant assumé les fonctions de la glorieuse néocorie, les ont élevés. Le 6 avant les calendes d’avril, le premier Pharmouthi, sous le consulat des nos seigneurs Dioclétien Auguste, pour la septième fois et Maximien Auguste, pour la sixième fois. Le lieu fut concédé par Balérios Kômazon, intendant des édifices sacrés.
G. Kaibel, , IG XIV, 1026 et Epigr. 832 d’après des copies du XVIe et du XVIIe s. (IGRR I, 103 ; IGUR I, 191 ; SIRIS, 398 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 135 Roma 81 ; W. Stenhouse, « Ancient Inscriptions », , The Paper Museum of Cassiano dal Pozzo. A catalogue raisonné, London, 2002, p. 218 n° 114).
Les dédicants sont probablement d’origine alexandrine. Dioscoros pourrait être identifié au dédicant du n° 501/0145.