Autel en marbre (h. 55 cm ; l. 45 cm ; p. 36 cm) En relief, sur la face latérale droite, se tient une isiaque debout, la tête coiffée d’un diadème surmonté d’une fleur de lotus ; elle brandit de la main droite un sistre et tient dans la main gauche une patère tandis qu’une situle est accrochée à son poignet. Sur la face latérale gauche, un homme vêtu d’une tunique à manches courtes – un prêtre ou le gardien Astragalus lui-même – se présente debout devant un autel chargé de fruits. Il tient dans la main droite un couteau et dans la main gauche un oiseau identifié le plus souvent à une colombe mais qui pourrait tout aussi bien être une perdrix ou une pintade et qu’il s’apprête à sacrifier à la divinité.Paris, Musée du Louvre inv. MA 1544140-160 p.C.

« Consacré à Isis. Astragalus, gardien, sur un ordre divin. »

CIL VI, 345 ; SIRIS, 387 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 113-114 Roma 6 ; J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen in der Kunst der römischen Kaiserzeit, Leiden, 1991, p. 128 n° 50 et pl. XXXIV-XXXV ; K. Lembke, Das Iseum Campense in Rom, Heidelberg, 1994, p. 141 n° B 6, p. 246 n° E 51 et pl. 47,1 ; C. Ricci, « Altare di Astragalus », dans E. A. Arslan (éd.), Iside, il mito, il mistero, la magia, Milano, 1997, p. 384-385 n° V.1 (ph) ; G. Renda, 387 d.C. Ambrogio e Agostino. Le sorgenti dell'Europa, Milano, 2003, p. 414-415 n° 235, ph p. 312 (AE, 2003, 12) ; EDR, 160724.

L. 4 sur le sens et les distinctions grammaticales à opérer entre les termes aeditu(m)us et aedituus, voir F. Cavazza, «Il significato di aeditu(m)us, e dei suoi presunti sinonimi, e le relative mansioni», Latomus 54, 1995, p. 58-61, et «Gli aggettivi in i-timus ed il rapporto fra aedituus ed aeditumus», Latomus 54, 1995, p. 784-792; cf. les nn° 501/0131-501/0132 et 605/0901 (aedituus).
L. 5 d(at(?)) m(eritae(?)) CIL et suiv., d(eum) m(atri) ou d(ivino) m(andato) Lembke.