501/0107. Roma Regio VI (Roma). Dédicace à Zeus Soleil grand Sarapis pour l'Empereur.
Base (h. 30 cm ; l. 47 cm) trouvée dans les fondations du palais du marquis Capranica del Grillo, à l'angle des
vie Nazionale et S. Eufemia PerdueDébut du IIIe s. p.C.d'après la prosopographie.
Ὑπὲρ σωτηρίας αὐτοκράτορος Μ. Αὐρηλίου Ἀντωνίνου
Μεγάλου Σεβαστοῦ Διὶ Ἡλίῳ μεγάλῳ Σαράπιδι
Γ. Ἀβίδιος Τροφιμιανὸς ἱερόδουλος πάσης ἱερο-
δουλί<α>ς εὐξάμενος ἀνέθηκα.
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«Pour le salut de l’empereur Marc Aurèle Antonin Grand Auguste, à Zeus Soleil grand Sarapis, moi, Gaios Abidios Trophimianos, hiérodule de la hiérodulie tout entière, j’ai consacré à la suite d’un vœu exaucé.»
G. Fiorelli, NSA, 1879, p. 332 ; R. Lanciani, BCACR, 1880, p. 13-14 (IG XIV, 1024 ; IGRR I, 101 ; IGUR I, 190 ; SIRIS, 375 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 135 Roma 79).
L. 2 Caracalla est appellé μέγας par analogie avec Sarapis et Alexandre le Grand (cf.
Hist.Aug. Ant.Car. 2,2) ; sur la formule syncrétique Zeus Soleil grand Sarapis, cf. n°
205/0304.
L. 3 le dédicant et hiérodule Caius Avidius Trophimianus, porteur des
tria nomina, ne peut être un esclave sacré. Ce citoyen est très certainement un affranchi des
Avidii, dont la
domus se trouvait à proximité du lieu de découverte de cette base de statue. Sur le terme ἱερόδουλος, cf. n°
204/1012 où les hiérodules d'Isis forment un thiase.
L. 3-4 on retrouve le terme ἱεροδουλία au n°
503/1211, très légèrement postérieur, qui présente également une dédicace à Zeus Soleil grand Sarapis, cette fois pour le salut de Sévère Alexandre. Il n'est guère possible de préciser la nature de cette association, qui n'est pas attestée par ailleurs. L'expression ἱερόδουλος πάσης ἱεροδουλίας n'est elle-même pas claire.
L. 4 ΔΟΥΛΙΛϹ la pierre.