Bloc quadrangulaire en calcaire local, abîmé à l'angle inférieur gauche Collection privée281-261 a.C.d'après la prosopographie.

Euandros à Andragoras, à Apollodotos, salut. Nous avons affranchi Hermaios au nom du roi Antiochos (Ier), de la reine Stratonikè et de leurs descendants par consécration à Sarapis et nous avons exposé dans le sanctuaire cet acte d’affranchissement d’(Hermaios) lui-même et de ses biens. L’an .. au mois de Gorpiaios. Portez-vous bien !

L. Robert, « Inscription hellénistique d’Iran », Hellenica XI-XII, 1960, p. 85-91 et pl. V (Bull., 1961, 821 ; C. B. Welles, « The discovery of Sarapis and the foundation of Alexandria », Historia 11, 1962, p. 290-293 ; Bull., 1964, 529 ; SEG XX, 1964, 325) ; P. M. Fraser, « Current problems concerning the early history of the cult of Sarapis », OpAth 7, 1967, p. 29-32 et 44-45 n° IV (Bull., 1968, 567) ; H. Rädle, Untersuchungen zum griechischen Freilassungswesen, München, 1969, p. 46-48 ; M. Guarducci, Epigrafia Greca III, Roma, 1974, p. 276-279 (ph) ; L. Darmezin, Les affranchissements par consécration: consécrations fictives et consécrations réelles, Lyon, 1982, p. 261 n° 255 ; A.D.H. Bivar, « An Iranian Sarapis », Bulletin of the Asia Institue n.s. II, 1988, p. 11-17 ; F. Canali De Rossi, Iscrizioni dello Estremo Oriente greco, Bonn, 2004, p. 179-180 n° 280 (ph).

L. 1 Ἀνδραγόρας pourrait bien être le satrape qui s’émancipa après la mort d’Antiochos Ier avant de succomber sous les coups des Arsacides.
L. 10 la mention des biens de l’esclave dans l’affranchissement se retrouve aussi à Beroia (SEG XII [1955] 314, 235 a.C.) mais a tendance à disparaître ensuite, la chose allant de soi (cf. F. Bömer, «Das Privateigentum eines Sklaven und seine Freilassung», Historia 12, 1963, p. 510).