404/0201. Palmyra (Palmyra). Dédicace d'un temple à Isis et Aphrodite.
Linteau brisé en deux morceaux (h. 40 cm ; l. 220cm ; p. 50 cm) trouvé dans le quartier du théâtre, remployé dans une boutique byzantine Août 149 p.C.
Τὸν πάρινον σηκὸν σὺν παντὶ κόσμῳ καὶ κανκέλλῳ ἀνέθηκεν ἐξ ἰδίων Βαρειχεις Ζαβδιβωλου τοῦ Βαρειχει τοῦ Ζαβδιβωλου τοῦ
[Μ]αλιχου τοῦ Αρζαγαδ Σαμαβωλῳ(?) καὶ Ἴσιδι καὶ Ἀφροδείτῃ πατρῴοις θεοῖς ὑπὲρ σωτηρίας αὐτοῦ καὶ τέκνων καὶ ἀδελφῶν, ἔτους ξυ´ μηνὸς Λώου.
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« Le petit temple en marbre avec toute sa décoration et le chancel a été consacré à ses frais par Barîkî, fils de Zabdibôl, fils de Barîkî, fils de Zabdibôl, fils de Maliku, fils d'Arzagad, à Samabôl(?), à Isis et à Aphrodite, dieux ancestraux, pour son salut et celui de ses enfants et de ses frères, l’an 460, au mois de Lôos. »
R. Mesnil du Buisson, « La découverte de la plus ancienne Palmyre », BAntFr, 1966, p. 86-89 ; R. Mesnil du Buisson, CRAI, 1966, p. 177-179 (J. Teixidor, « Bulletin d’Epigraphie Sémitique », Syria, 1968, p. 360 n° 26 ; Bull., 1969, 586 ; J. T. Milik, Recherches d’épigraphie proche-orientale I. Dédicaces faites par des dieux (Palmyre, Hatra, Tyr) et des thiases sémitiques à l’époque romaine, Paris, 1972, p. 54-55 et pl. VI-VII (Bull., 1973, 487 ; J. Teixidor, « Bulletin d’Epigraphie Sémitique », Syria, 1977, p. 259 n° 41 ; J. Teixidor, The Pantheon of Palmyra, Leiden, 1979, p. 58-59) ; J.-B. Yon, Inscriptions grecques et latines de la Syrie, Palmyre XVII,1, Beyrouth, 2012, p. 268-269 n° 319 (ph).
L'inscription s'étend sur deux lignes, et non huit comme indiqué dans le
RICIS d'après J. Teixidor,
Pantheon, p. 58.
L. 2 Αρζα Γαδσαμα Βωλῳ Milik, qui comprend «fils de Arzas Gadsama» et considère comme moins plausible la coupe Αρζα Γαδσαμαβωλῳ («à la Fortune de (la tribu) Samacbôl») ; la même coupure est adoptée par Yon, qui pense à un autre nom de Bôl pour Gadsama ; Αρζαγαδ Σαμαβωλῳ Teixidor, qui verrait en Samabôl («nom de Bôl») une épiclèse d’Astarté, ce qui paraît plausible ; pour une dédicace à Isis-Astarté-Aphrodite, voir l'inscription délienne
202/0365.
Cette famille pourrait être originaire du Liban (Milik) ou du sud de la Palestine (Teixidor). Les dieux en question étant ceux des ancêtres de Barîkî, ce texte ne donne aucune indication sur l’ancienneté de l’implantation du culte d’Isis à Palmyre.