403/0201. Caparcotna-Legio (Lajjun). Dédicace d'une image de Sarapis.
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Base cylindrique en marbre blanc (h. 105 cm ; l. 67 cm) dans le camp de la VIe Légion Ferrata. Trois haut-reliefs se détachent sur le pourtour de la base inscrite. D'une part, à
l'arrière, la Victoire debout sur un globe, tenant une couronne et un trophée, et
d'autre part, sur les côtés, l’aigle de la légion, debout sur un foudre, ailes éployées
et tenant une couronne dans son bec.Jerusalem, Rockefeller Archaeological Museum inv. 1941-1081. Début du IIIe s. p.C.d'après la prosopographie.
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[I]s[id]i [Bub]asti vere v[---]
Pro salute et incolumitate
Domini Nostri [[Imp(eratoris) Caes(aris) M(arci) Aur(eli) Antonini Aug(usti)]]
praesentissimum deum mag(num) Sarapidem
5
Leg(io) VI Ferrat(a) F(idelis) C(onstans) [[Antoniana]]
Iulius Isidorianus p(rimus) p(ilus).
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« À [I]s[is Bub]asti [---].
Pour le salut et la préservation de notre maître [[l'empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste]], la VIe Légion Ferrata Fidelis Constans [[Antoniana]] (et) Iulius Isidorianus, primipile (ont dédié) le très secourable grand dieu Sarapis. »
M. Avi-Yonah, « Newly Discovered Latin and Greek Inscriptions », Quarterly of the Department of Antiquities in Palestine Suppl. 12, 1946, p. 89-91 pl. XXVI.6 (AE, 1948, 145 ; SIRIS, 361) ; M. Fischer, Marble Studies. Roman Palestine and the Marble Trade, Konstanz, 1998, p. 155-156, 192 et fig. 172a-d ; W. Eck, « Sarapis und die legio VI Ferrata. Die Weihung einer Sarapisbüste für das Wohl des Kaisers », ZPE 198, 2016, p. 211-217 (AE, 2016, 1785).
L. 1 Isi(d)i vere v[---]ere[---] Avi-Yonah et suiv., ---]ASTI VERE V[--- Eck ; il me semble pouvoir lire le bas d'un S et d'un I, mais sans certitude. La proposition de restitution retenue ici, envisagée par W. Eck, est judicieuse, mais demeure une hypothèse. Comparer la dédicace d'Ostie n° 503/1113.
L. 3 [[Imp. Caes. M. Aur. Antonini Aug.]] Avi-Yonah, Lifshitz, Belayche, Eck, [[Imp. Caes. M. Aur. Sev. Antonini Aug. Caes.]], Vidman (SIRIS), RICIS. Cf. B. Lifshitz, « Légions romaines en Palestine », dans Hommages à M. Renard II, Bruxelles 1968, p. 461-462 ; N. Belayche, « Les dévotions à Isis et Sérapis dans la Judée-Palestine romaine », dans L. Bricault et alii, Nile into Tiber, Leiden 2007, p. 451 et n. 16.
L. 5 Leg(ionis) VI Ferrat(ae) F(idelis) C(onstantis) [[Antonianae]] Avi-Yonah, Leg(io) VI Ferrat(a) F(idelis) C(onstans) [[Antoniana]] Vidman (SIRIS), Eck qui considèrent que la dédicace fut effectuée conjointement par la légion et le primipile Iulius Isidorianus.
La legio VI Ferrata est appelée Fidelis Constans depuis Septime Sévère.
W. Eck (2016) a montré de façon convaincante que le monument n'était pas un autel mais une base ayant probablement supporté une représentation du dieu, peut-être en buste posé sur un globe, comme la cavité à la partie supérieure de la base pourrait le laisser supposer.
L. 3 [[Imp. Caes. M. Aur. Antonini Aug.]] Avi-Yonah, Lifshitz, Belayche, Eck, [[Imp. Caes. M. Aur. Sev. Antonini Aug. Caes.]], Vidman (SIRIS), RICIS. Cf. B. Lifshitz, « Légions romaines en Palestine », dans Hommages à M. Renard II, Bruxelles 1968, p. 461-462 ; N. Belayche, « Les dévotions à Isis et Sérapis dans la Judée-Palestine romaine », dans L. Bricault et alii, Nile into Tiber, Leiden 2007, p. 451 et n. 16.
L. 5 Leg(ionis) VI Ferrat(ae) F(idelis) C(onstantis) [[Antonianae]] Avi-Yonah, Leg(io) VI Ferrat(a) F(idelis) C(onstans) [[Antoniana]] Vidman (SIRIS), Eck qui considèrent que la dédicace fut effectuée conjointement par la légion et le primipile Iulius Isidorianus.
La legio VI Ferrata est appelée Fidelis Constans depuis Septime Sévère.
W. Eck (2016) a montré de façon convaincante que le monument n'était pas un autel mais une base ayant probablement supporté une représentation du dieu, peut-être en buste posé sur un globe, comme la cavité à la partie supérieure de la base pourrait le laisser supposer.