301/0403. Kyzikos (Belkis). Dédicace d'une statue funéraire à Sarapis et Isis.
Base d'une statue en bronze. Perdue. Ier s. a.C.
Ὑψίθρονε κο[ίρ]ανε κό[σ]μου καὶ χθονὸ[ς, Σάρα]πι,
ὀχουσά τε κρατὶ σελήνην ἀμφίκυρτο[ν] Ἶσι,
ὑμῖν τάδε καίρια τέχνης χαλκὸν εἰς καμούσης
ἱδρύσατο τῆς Θεοπείθους εἰκόνος τύπωμα
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Ἐνυαλίου κατ´ ἔνοπλον σχῆμα Μητρόδωρος,
νέοισι τὸν ἄρσενα τέκνου θ[υμ]ὸν ἐκκαλύπτων,
ὃν ἔσχε δὶς ἐννέα πλήθων [τ]οὺς ἐτῶν ἀριθμοὺς
πάτρας ὑπὲρ εἰς φονόεσσαν δηΐων φάλαγγα.
Sarapis au trône élevé, seigneur de l’univers et de la terre, et toi, Isis, qui porte sur la tête la lune à deux cornes, pour vous, Métrodôros a consacré cette belle œuvre, fruit de son art pour travailler le bronze, une statue de Théopeithès en armes comme Ényalios, pour dévoiler aux jeunes gens le mâle courage de son enfant, qui avait vécu deux fois neuf ans quand il se battit pour défendre sa patrie contre la phalange meurtrière des ennemis.
G. Perrot, , « Inscriptions de Cyzique. Les fouilles de M. Carabella », RA 17e année (vol. 32), 1876, p. 270-272 (Kaibel, Epigr., p. 533 n° 874a ) ; J. H. Mordtmann, « Zur Epigraphik von Kyzikos », AthMitt 6, 1881, p. 54 (sur les 2 premiers vers) (SIRIS, 320 ; R. Merkelbach & J. Stauber, Steinepigramme aus dem griechischen Osten II: Die Nordküste Kleinasiens (Marmarasee und Pontos), München-Leipzig, 2001, p. 52 n° 08/01/40 ; M. Ledig, Les Grecs des confins : langue, culture et mentalité à travers les épigrammes funéraires sur pierre du Ve siècle avant J.-Chr. au Ier siècle après J.-Chr., thèse inédite de l’université de Lorraine, 2021, p. 243-245 n° II-4.3.7 ; J. Stauber, Repertorium der griechischen und lateinischen Inschriften aus Mysien, Wien, 2022, p. 470 n° 1545).
L. 1 [---] κό[σ]μου καὶ χθον[ὸς] Perrot, Ὑψίθρονε κο[ίρ]ανε κό[σ]μου καὶ χθονὸ[ς, Σάρα]πι Mordtmann et suiv.
L. 2 ἀμφίκυρτον [Ἶσις] Perrot, ἀμφίκυρτο[ν], Ἶσι, Mordtmann et suiv. ; la « lune aux deux cornes » est le basileion.
L. 3-5 Métrodôros a représenté son fils en hoplite.
L. 5 Ényalios désigne Arès.