204/1011 (Suppl. II). Cos (Cos). Limite des sépultures des Alouliastes.
Cippe en marbre blanc (h. 49 cm ; l. 41 cm ; p. 4,5 cm) trouvé à Kermetè. Dépôt du château de Cos. Ier siècle a.C.
Ὅρος
θηκαίων θιάσου
Ἀλουλιαστᾶν τῶν
σὺν Ἀπολλωνίῳ
5
τοῦ Ἀσκλεπιο-
δώρου.
|
|
|
Limite des sépultures du thiase des Alouliastes qui sont avec Apollônios, fils d’Asclépiodôros.
M. Segre, Iscrizioni di Cos 2, Roma, 2007, n° EF 458. C. Tsouli, Ταφικὰ καὶ ἐπιτάφια μνημεῖα τῆς Κῶ (thèse inédite), Athens, 2013, n° 640 (ph) ; IG XII, 4, 3, 2781 ; J.-M. Carbon, « The Festival of the Aloulaia, and the Association of the Alouliastai », Kernos 29, 2016, p. 194-195.
L. 3 ΑΛΟΥΛΙΑΣΤΑΝ la pierre, Ἀ<ν>ου<β>ιαστᾶν Segre, Bricault (RICIS), Hallof (IG). La photographie de la pierre donnée dans la thèse de Chr. Tsouli confirme la lecture initiale de M. Segre. Face à un terme a priori dénué de sens, le savant italien avec proposé deux corrections, certes assez fortes, que nous avions suivies dans le Suppl. II du RICIS. Elles furent également acceptées par K. Hallof dans les IG après autopsie de la borne et confirmation de la lecture de Segre, non sans hésitation. Elles doivent cependant être abandonnées, comme le propose justement J.-M. Carbon à la lumière de la grande inscription mise au jour à Larisa/Marmarini en Thessalie, qui décrit avec précision la fête des Ἀλουλαία (l. B 61-63) ou ᾽Ελουλαία (l. A 3). Le thiase des Alouliastai de Cos doit probablement être mis en rapport avec ces mêmes festivités d’origine sémitique dont le nom apparaît tiré de celui du mois Elul, célébrées à Cos comme elles l’étaient aussi à Larisa. Cette inscription est donc à exclure du corpus épigraphique isiaque.
β>
ν>
L. 5-6 Ἀσκλεπιο/δώρου Segre, Ἀσκληπιο/δώρου IG.