204/1008. Cos (Cos). Limite des sépultures des Isiastes.
Harland, Associations
Inventory of Ancient Associations
Cippe rectangulaire en travertin (h. 24,5 cm ; l. 24 cm ; p. 20 cm) trouvé en remploi dans un mur du village de Μαρμαρωτόν, près de la voie qui conduit
au village de Kermetè. Ier-IIe s. p.C.
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Ὅρος
θηκαί-
ων θ<ι>άσ-
ου Ἰσιασ-
5
τᾶν τῶ-
ν σὺν Κτ-
[ησικ]λέ[ᾳ].
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Limite des sépultures du thiase des Isiastes qui sont avec Kt[ésik]lès.
A. Maiuri, Nuova silloge epigrafica di Rodi e Cos, Firenze, 1925, n° 493 (SIRIS, 250) ; IG XII, 4, 3, 2822.
Harland, Associations Inventory of Ancient AssociationsL. 3 ΘΥΑΣ la pierre. Cf. n° 204/0343.
L. 4-5 sur les Isiastes, cf. n° 204/0106.
L. 6-7 Κτ/[---]AE. Maiuri et suiv., Κτ/[ησικ]λέᾳ IG. Ktésiklès est soit le fondateur, soit le président du thiase, soit les deux.
La structure sociale dans laquelle l’individu prenait place en adhérant à une association privée lui offrait en outre l’assurance de la prise en charge de son enterrement et, bien souvent, la perpétuation de son souvenir par l’accomplissement d’offrandes et de libations. C’est ainsi que des lots particuliers destinés à recevoir la sépulture des membres étaient achetés et entretenus par l’association, parcelles de terre délimitées par des bornes comme celles des nn° 204/1008, 204/1012 et 204/1013). Les tombes de ce type qui ont pu être fouillées à Rhodes notamment ne font pas apparaître de hiérarchie propre d’un loculus à l’autre, même si certains loculi ont pu être occupés par une même famille. Des pièces pour les banquets rituels avaient d’ailleurs été aménagées au cœur de ces complexes funéraires.
Ces documents illustrent à leur manière l’existence par delà la mort d’une sociabilité à la fois intégratrice et mémorielle. On retrouve ici le discours très égalitariste des décrets, qui visent essentiellement à distinguer les qualités individuelles et à les honorer. Cette situation, relativement courante dans le monde égéen hellénistique, ne se rencontre guère dans l’Occident romain. Aucun document assuré n’y fait jusqu’à présent mention de terrains spécifiques voués à l’enterrement des dévots isiaques, qu’ils aient été initiés ou pas.
L. 4-5 sur les Isiastes, cf. n° 204/0106.
L. 6-7 Κτ/[---]AE. Maiuri et suiv., Κτ/[ησικ]λέᾳ IG. Ktésiklès est soit le fondateur, soit le président du thiase, soit les deux.
La structure sociale dans laquelle l’individu prenait place en adhérant à une association privée lui offrait en outre l’assurance de la prise en charge de son enterrement et, bien souvent, la perpétuation de son souvenir par l’accomplissement d’offrandes et de libations. C’est ainsi que des lots particuliers destinés à recevoir la sépulture des membres étaient achetés et entretenus par l’association, parcelles de terre délimitées par des bornes comme celles des nn° 204/1008, 204/1012 et 204/1013). Les tombes de ce type qui ont pu être fouillées à Rhodes notamment ne font pas apparaître de hiérarchie propre d’un loculus à l’autre, même si certains loculi ont pu être occupés par une même famille. Des pièces pour les banquets rituels avaient d’ailleurs été aménagées au cœur de ces complexes funéraires.
Ces documents illustrent à leur manière l’existence par delà la mort d’une sociabilité à la fois intégratrice et mémorielle. On retrouve ici le discours très égalitariste des décrets, qui visent essentiellement à distinguer les qualités individuelles et à les honorer. Cette situation, relativement courante dans le monde égéen hellénistique, ne se rencontre guère dans l’Occident romain. Aucun document assuré n’y fait jusqu’à présent mention de terrains spécifiques voués à l’enterrement des dévots isiaques, qu’ils aient été initiés ou pas.