Base en marbre Perdue. Seconde moitié du IIIe s. a.C.

Artémidôros, fils d’Héraiskos, prêtre en charge, à Isis Aphrodite.

E. Kalinka, , « Altes und neues aus Thrakien », , JÖAI 12, 1926, Beibl. col. 193 n° 152 (SIRIS, 128 ; M. Tacheva-Hitova, Eastern Cults in Moesia Inferior and Thracia (5th Century B.C.-4th Century A.D.) , Leiden, 1983, p. 27-28 n° I,47 ; M. H. Sayar, Perinthos-Herakleia (Marmara Ereğlisi) und Umgebung. Gechischte, Testimonien, griechische und lateinische Inschriften, Wien, 1998, p. 225 n° 42).

L. 4-5 dans ce rapprochement entre Isis et Aphrodite, faut-il voir une allusion à la déification d’Arsinoé II, elle-même identifiée à Aphrodite ?

IVe-IIIe s. a.C. pour Kalinka, Fraser et Vidman, seconde moitié du IIIe s. a.C. pour Tacheva, IIIe-IIe s. a.C. pour Sayar.

Les Lagides prirent possession de la cité en 245 a.C.; pendant plusieurs siècles, de multiples émissions locales figurèrent Isis et Sarapis, mais aussi Anubis, Apis et Harpocrate (cf. E. Schönert, Die Münzprägung von Perinthos, Berlin 1965, IS n° 31-58, 92, 149-156, 224-226, 259-271, 602-606, 749, 782-783, 860 et 896, et p. 54-55 sur la continuité du culte du IIIe s. a.C. au IIIe s. p.C.).

Un sanctuaire des divinités isiaques a dû exister durant toute la période.