113/1001. Philippi (Philippi). Inscription en l'honneur de Prisca Fonteia.
Base en marbre (h. 75 cm ; l. 61 cm ; p. 58 cm) trouvée dans le sanctuaire sis sur les pentes de l'Acropole In situ en 1990.Première moitié du IIIe s. p.C.
Πρεῖσκαν Φον-
τήιαν ὁ ἱερεὺς
τῆς Εἴσιδος
Καλλίνικος Καλλινεί-
5
κου.
1
« Le prêtre d’Isis, Kallinikos, fils de Kallinikos, (honore) Priska Phontéia. »
C. Picard, « Les dieux de la colonie de Philippes vers le Ier s. de notre ère d’après les ex-votos rupestres », RHR 86, 1922, p. 181 n° 1 ; P. Collart, « Le sanctuaire des dieux égyptiens à Philippes », BCH 53, 1929, p. 76-77 n° 1 et fig. 6 ; P. Collart, Philippes, ville de Macédoine depuis ses origines jusqu’à la fin de l’époque romaine, Paris, 1937, p. 446 n° 1 (SIRIS, 115) ; P. Pilhofer, Philippi. II. Katalog der Inschriften von Philippi, Tübingen, 20092, 190/G299 (ph).
L. 1-2 Collart suggère un lien de parenté entre cette femme, dont la statue s’élevait sur la base, et Lucius Priscus, gouverneur de Macédoine (PIR1 III 723) qui livra Philippopolis aux Goths en 250-251 p.C.; la fréquence du nom Priscus rend cette hypothèse hasardeuse ; cf. le dédicataire du n° 113/1008, qui porte aussi ce nom.
L. 4-5 le prêtre Kallinikos est un Grec et non un citoyen romain, ce qui tendrait à laisser supposer qu’une polis grecque a perduré après la fondation de la colonie (cf. Ch. Edson, «Double Communities in Roman Macedonia», dans Essays in Memory of Basil Laourdas, Thessaloniki 1975, p. 97-102, part. 102) ; le même personnage, au n° 113/1002, porte cette fois le titre de ἱερεὺς τῆς Εἴσιδος καὶ Σαράπιδος.
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