113/0542. Thessalonique (Thessaloniki). Dédicace.
Fragment de plaque en marbre blanctrouvée dans le Sarapieion. Musée de Thessalonique inv. n° MΘ 955. Ier-IIe s. p.C.
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...ΟΤ---
τὸν δρό[μον ἔκτι]-
σεν· ἐκ τ[ῶν ἰδίων],
5
ἐπὶ ἱερέ[ως· Ἀ]-
κειλίου [---]
ἀρχιν[εοκοροῦν]-
[τος ---]
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« [...] a fait faire l’allée à ses frais, sous la prêtrise d’Akeilios [...], l’archinéocore étant [...]. »
IG X 2, 118.
L. 3 une autre consécration de dromos au n° 113/0554.
L. 6-7 on retrouve des ἀρχινεωκόροι aux nn° 113/0547, 113/0556, 113/0561, 113/0562, 113/0576 (Thessalonique) et 402/0302 (Laodicée de Syrie). La multiplication des bâtiments et des chapelles grâce à la générosité des fidèles devait avoir des incidences sur le personnel du sanctuaire. Parmi tous les lieux de culte qui se sont multipliés dans l’enceinte du sanctuaire isiaque de Thessalonique à la fin de l’époque hellénistique et au début de l’époque impériale, certains étaient de dimensions trop modestes pour justifier la nomination d’un prêtre qui leur soit propre, à l’image de l’Osireion à la charge du néocore Diodôros, fils de Krambaios (cf. n° 113/0520). Toutefois, de telles charges pouvaient s’avérer dispendieuses, amenant les néocores attachés à différents temples au sein du même sanctuaire à se constituer en collège, avec à sa tête l’archinéocore qui apparaît dans les inscriptions thessaloniciennes au Ier s. p.C., la plupart du temps nommé après le prêtre éponyme, dont il devait être le premier collaborateur.