Fragment de plaque en marbre blanctrouvée dans le Sarapieion. Musée de Thessalonique inv. n° MΘ 955. Ier-IIe s. p.C.
« [...] a fait faire l’allée à ses frais, sous la prêtrise d’Akeilios [...], l’archinéocore étant [...]. »
L. 3 une autre consécration de
dromos au n°
113/0554.
L. 6-7 on retrouve des ἀρχινεωκόροι aux nn°
113/0547,
113/0556,
113/0561,
113/0562,
113/0576 (Thessalonique) et
402/0302 (Laodicée de Syrie). La multiplication des bâtiments et des chapelles grâce à la générosité des fidèles devait avoir des incidences sur le personnel du sanctuaire. Parmi tous les lieux de culte qui se sont multipliés dans l’enceinte du sanctuaire isiaque de Thessalonique à la fin de l’époque hellénistique et au début de l’époque impériale, certains étaient de dimensions trop modestes pour justifier la nomination d’un prêtre qui leur soit propre, à l’image de l’Osireion à la charge du néocore Diodôros, fils de Krambaios (cf. n°
113/0520). Toutefois, de telles charges pouvaient s’avérer dispendieuses, amenant les néocores attachés à différents temples au sein du même sanctuaire à se constituer en collège, avec à sa tête l’archinéocore qui apparaît dans les inscriptions thessaloniciennes au Ier s. p.C., la plupart du temps nommé après le prêtre éponyme, dont il devait être le premier collaborateur.