113/0206. Dion (Dion). Dédicace.
Plaque présentant l’empreinte de deux pieds, en pierre,trouvée dans l’Isieion. Δίων, μουσείο inv. 419.IIe-IIIe siècle p.C. ?
Ἰγνατία Ἑρεννία
Ἑρμανούβει
κατ’ ἐπιταγήν.
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Ignatia Hérennia, suite à une injonction d’Hermanubis.
D. Pandermalis, « Οἱ ἐπίγραφὲς τοῦ Δίου », Πρακτικά του Η΄ Διεθνούς Συνεδρίου Ελληνικής και Λατινικής Επιγραφικής, Athinai, 1984, p. 274 (SEG XXXIV, 1984, 625 ; cf. Bull., 1976, 675 ; AE, 1998, 1205).
L. 2 Ἑρμανουβείου, Pandermalis et suiv., mais il n’y a pas de lettres après le iota.
Si l’on rapproche ce texte d’une dédicace d’Alexandrie avec empreinte d’un pied (
SB I [1915] 3482;
I.Alexandrie n° 66 et pl. XXXV-XXXVI) placée à l’entrée du complexe souterrain qui faisait partie intégrante du sanctuaire d’Anubis sis à l’intérieur de l’enceinte du Sarapieion, où l’on a découvert en 1895 le torse d’une statuette d’Hermanubis en marbre blanc, l’empreinte ne peut être que celle laissée par le dieu lors de son épiphanie. Sur Hermanubis, cf. nn°
113/0576 (Thessalonique),
202/0333 et
202/0354(?) (Délos).
La propagande impériale a diffusé, à partir de la fin du Ier s., l’image totalement anthropomorphe d’une divinité appelée par convention Hermanubis, qu’il est toutefois difficile de rapporter à nos textes; sur ce dieu, cf. J. C. Grenier,
s.v. Hermanubis,
LIMC V (1990) 1 p. 265-268 et 2 pl. 187-190.