112/0201. Gomphoi (Gomfoi). Hymne à Isis ?.
Stèle en marbre blanc, brisée à la partie supérieure. Seule la partie gauche, qui fut remployée comme seuil, est conservée.Βόλος, μουσείο. Inv. E838.Ier-IIe s. p.C.
[Ἴσιδι μὲν ματρί](?)
καρπῶν [τε καὶ]
ἀνθῶν [εὔχονται]
οἱ δ´ ἐμνή[σαντο]
5
καὶ σέθεν [ἁγνὰ]
Βούβαστις [---]
εἰλήκοι [---]
ὅφρα ἐν εὐχ[αῖς]
λοιβὰν [ποιοῖεν·]
10
[π]έμψω Ὀσείρ[ιν]
[---]
τήλωπον [καὶ]
εὖτ´ ἂν καλ[---·]
ἃ μὲν γὰρ [μάλ´]
15
εὖ Βάχχαισι
πάντα δώσει·
χαῖρε καὶ [εὐτύχει].
1
« [Ils adressent leurs prières à Isis, mère](?) des fruits et des fleurs. Mais ils se sont souvenus aussi de toi. Que la [sainte] Boubastis leur soit favorable, afin que dans leurs vœux [...] ils lui fassent une libation. J’enverrai Osiris [...] au loin, et [...]. Car c’est elle qui accordera de la plus belle des façons toutes choses aux Bacchantes. Salut et prospérité. »
D. Comparetti, « Iscrizione di Gomfoi (Thessaglia) con responso oraculare », Atene e Roma II, 7-9, 1921, p. 167-175 (ph) (cf. A. Vogliano, « Note epigrafiche », Athenaeum n. s. 1, 1923, p. 259-263 ; SEG II, 1925, 359) ; W. Peek, Der Isishymnus von Andros und verwandte Texte, Berlin, 1930, p. 133-136 (SIRIS, 92 ; cf. F. Dunand, Le culte d’Isis dans le bassin oriental de la Méditerranée. II Le culte d’Isis en Grèce, Leiden, 1973, p. 180-181 ; RICIS Suppl. I, ph. p. 78).
L. 2 καρπὸν [---] Comparetti et suiv.
L. 3 ἀνθῶν [---] Comparetti, Peek, Vidman, ἀνθ´ ὧν [---] Vogliano, SEG.
L. 4 οἱ δὲ μνη[---] Comparetti, οἱ δὲ μνη[σάμενοι ---] Vogliano, Vidman.
L. 5 καὶ σέθεν [---] Comparetti et suiv.
L. 7 εἰλήκοι[ς ---] Comparetti et suiv.
L. 8 ὄφρα ἐν εὐ[---] Comparetti, SEG, ὄφρα ἐν εὐσ[εβείᾳ ---] Peek, Vidman.
L. 9 λοιβὰν [---] Comparetti.
L. 10 [π]έμψω Ὀσείρ[ιδι ---] Comparetti et suiv.
L. 12 τηλωπὸν [---] Comparetti et suiv.
L. 14 ἃ μὲν γὰρ [---] Comparetti et suiv.
L. 15 εὖ Βάχχαισι [---] Comparetti et suiv.
L. 16 πάντα δὸς ΕΛ[---] Comparetti, Vidman πάντα, δόσε[ις] Vogliano, SEG, δ´ Ὄσε[ιρις] Peek (1930).
L. 16 χαῖρε καὶ [---] Comparetti et suiv.

Ce texte s’inspire peut-être de l’Arétalogie (n° 302/0204), mais il est hélas trop mutilé pour qu’on en saisisse avec certitude le sens véritable.