106/0415 (Suppl. III). Tithorée (Tithorea). Affranchissement par consécration.
Orthostate opistographe en marbre gris-bleu.En remploi dans l’église Agios Ioannis Theologos. Θήβα, μουσείο inv. Λ 195 et Λ 194. Époque de Trajan par une série de recoupements prosopographiques.
Θεὸς. Τύχαν Ἀγαθάν. Ἄ[ρχον-]
τος ἐν Τ<ι>θόρᾳ Τείμωνος τοῦ Διονυσο[δώρου τὸ β´ ?]ι>
μηνὸς ἐβδόμου, ἀπέδοτο Λάμιος καὶ Ῥοδ[ολαμία οἱ Γνω-]
σιφίλου, συνευαρεστεόντων καὶ τῶν υ[ἱῶν αὐτῶν Ἡρα-]
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κλέωνος καὶ Λύκου, τῷ θεῷ τῷ Σέραπε[ι σῶμα γυναι-]
κῆον ᾇ ὄνομα Ἀνασίφορον ἐπ´ ἐλευθ[ερίᾳ ὥστε εἶναι]
αὐτὰν ἐλευθέραν καὶ ἀνέπαφαν, παρα[μείνασαν τὸν]
τᾶς ζωᾶς χρόνον Λαμίῳ καὶ Ῥοδολαμίᾳ, [τιμᾶς ἀργυρίου]
μνᾶν δεκά· τὰν τειμὰν ἔχι πᾶσαν. Βεβαιωτ[ὴρ κατὰ τὸν νό-]
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μον Ἡρακλέων Λαμίου· θρέψατω δὲ Ἀ[νασίφορον]
τοῖς τέκνοις Λαμίου καὶ Ῥοδολαμίας Ἡ[ρακλέωνι]
καὶ Λύκῳ ἐκάστῳ παιδίον ἐτῶν δύο καὶ [παραδότῳ·]
μὴ καταδουλιξάσθω δὲ Ἀνασίφορον μ[ηδεὶς κατὰ]
μηδένα τρό<π>ον· εἰ δὲ μή, ἀποτισάτω ἀρ[γυρίου μν-]π>
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μνᾶς τριάκοντα καὶ ἐξέστω προστᾶμεν τ[ῷ θέλοντι]
Φωκέων καὶ τὸ μὲν ἥμισον ἔστω τοῦ θεοῦ, [τὸ δὲ ἥμι-]
σον τοῦ ἐπροστάντος ἀνυπευθύνου ὄντο[ς καὶ ἀζα-]
μίου. Τὰν ὠνὰν ἀνεγράψφη Λάμιος καὶ Ῥοδ[ολαμία]
ἐν ἱερῷ τῷ Σεραπείῳ ἐν τᾷ βάσει τᾶς τρα[πέζας ?, δού-]
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σας τᾶς πόλιος τὸ ψάφισμα ἐπὶ ἄρχοντι [……..]
ς ἐν ἐννόμῳ ἐκκλησίᾳ. Μάρτυρες· Καλλ[…….]
καὶ Νικοκλῆς οἱ Ζωπύρου, Ἐπαφρᾶς Ἐπαφ[…….]
Χιρ(όγραφον) Ἡρακλέωνος τοῦ Λαμίου· γέγον[α βεβαι-]
ωτὴρ ἐπ<ὶ τ="τ">ᾶς προγεγραμμένας ὠνᾶ[ς· μάρτυρε-]ὶ>
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ς οἱ αὐτοί.
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« Dieu. À la Bonne Fortune.
Teimôn, fils de Dionyso[dôros], étant archonte [pour la deuxième fois ?] à Tithorée, le septième mois, Lamios et Rhodo[lamia, les enfants de Gnô]siphilos, ont vendu, avec le consentement de [leurs] fils (respectifs) Hérakléôn et Lykos, au dieu Sérapis, une [esclave] femme nommée Anasiphoron, à fin de liberté, [si bien qu’elle soit] libre et indépendante, demeurant le temps de leur vie auprès de Lamios et Rhodolamia, pour le prix de 10 mines d’argent ; il a (i.e. ils ont) reçu le prix intégralement.
Garant selon la loi : Hérakléôn, fils de Lamios.
Qu’Anasiphoron élève pour les enfants de Lamios et Rhodolamia, Hérakléôn et Lykos, pour chacun d’eux, un enfant de deux ans et qu’elle le leur remette. Que nul ne réduise Onasiphoron en esclavage d’aucune façon. Dans le cas contraire, qu’on paye 30 mines d’argent. Qu’il soit permis à tout Phocidien qui le voudra de faire actes de protection, et que la moitié revienne au dieu, l’autre moitié à qui a dénoncé, sans crainte d’avoir à rendre compte ni d’être frappé d’une amende. Lamios et Rhodolamia ont fait transcrire le contrat dans le temple du Serapeion sur la base de la [table ?], après [adoption] par la cité du décret sous l’archonte […] en assemblée légale.
Témoins : Kall[…] et Nikoklès, fils de Zôpyros, Epaphras, fils d’Epaph[…].
Hérakléôn, fils de Lamios, a écrit de sa main : « Je me suis constitué garant pour le contrat sus-mentionné ».
Témoins : les mêmes.»
D. Rousset, “Aus der Arbeit der « Inscriptiones Graecae ». Nouveaux monuments inscrits de Tithoréa en Phocide”, Chiron 42, 2012, 470-471, n° 2.
Cet acte fait partie d'un groupe de quatre (
106/0414 à
106/0417) gravés sur les faces larges de deux orthostates opistographes de marbre gris-bleu (ci-après nommés blocs A et B), qui ont dû supporter une table d’offrande. Ils furent remployés, le bloc A ayant été partiellement retaillé, dans le dallage d’une basilique datée du milieu du Ve siècle p.C. qui laissa ensuite place à l’église Agios Ioannis Theologos.
L. 2 ΤΘΟΡΑ la pierre, Τ<ι>θόρᾳ Rousset ; en fin de ligne, Διονυσο[δώρου + environ 5 l. max.] Rousset, en note, qui suggère [τὸ B] ? Cet archonte date le n° suivant. Le présent texte est donc de la même année, ou postérieur si l’on accepte la restitution en fin de ligne.
ι>
L. 3-4 Gnôsiphilos est sans doute à identifier au dédicant du n° 106/0401 qui consacre, avec Épixéna, l’image de leur fils Théônidas à Sarapis, à Isis et à Anubis.
L. 14 TPOTON la pierre, τρό<π>ον Rousset.
π>
L. 19-20 Pour Rousset, restituer [Τείμωνο-]/ς est à exclure, soulignant qu’il “serait peut-être inutile de nommer l’archonte s’il était identique à l’éponyme” ; de fait, l’archonte n’est pas nommé dans la formule identique du n°
106/0407, 27. Cf. toutefois les nn°
106/0402, 15,
106/0403, 18 ou encore
106/0408, 28.
L. 24 ΕΠΓΑΣ la pierre, ἐπ<ὶ τ="τ">ᾶς Rousset.ὶ>