106/0407. Tithorée (Tithorea). Affranchissement par consécration.
Base quadrangulaire en calcaire.Dans le village de Velitsa. Θηβα, μουσείο. Inv. 888 et 44421 (7 fragments). Début du IIe s. p.C.
Θεὸς Τύχαν Ἀγαθάν. Ἄρχοντος ἐ-
ν Τιθόρᾳ Ἀρίστωνος τοῦ Ἀρίστω-
νος νεωτέρου, ἱερατεύοντος δὲ
τῷ θεῷ τῷ Σεράπι Σώσωνος τ-
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οῦ Παραμόνου, μηνὸς τρίτου, ἀ-
πέδοτο Νικάρετος Πίστου καὶ Οἰνάνθη Ἡρακλ-
είδου, συνευαρεστέοντος καὶ τοῦ υ-
ἱοῦ αὐτῶν Παραμόνου, τῷ θε-
ῷ τῷ Σεράπει κοράσιον, ὀνόμα-
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τι Εὐφροσύναν, ἐπ´ ἐλευθερίᾳ, ὥστ-
ε εἶναι αὐτὰν ἐλευθέραν καὶ ἀν-
έπαφον παραμείνασαν Νεικαρέτῳ καὶ Οἰ-
νάνθῃ τὸν τᾶς ζωᾶς χρόνον, τειμᾶς ἀργυρ-
ίου μνᾶν δέκα. Τὰν τειμὰν ἔχουσι πᾶσαν. Β-
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εβαιωτήρ κατὰ τὸν νόμον· Παράμονος
Νεικαρέτου. Θρεψάτω δὲ Εὐφροσύνα Π-
αραμόνῳ παιδίον διετὲς καὶ παραδότω,
ἢ δηνάρια διακόσια. Μὴ καταδουλεξ-
άτω δὲ αὐτὰν μηδεὶς κατὰ μηδέν-
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α τρόπον· εἰ δέ μὴ, ἀποτεισάτω μ-
νᾶς τριάκοντα, καὶ ἐξέστω προστᾶμε-
ν τῷ θέλοντι Φωκέων, καὶ τὸ μὲν ἥμισον ἔσ-
τω τοῦ θεοῦ, τὸ δὲ ἥμισον τοῦ προστάντο-
ς, ἀνυπευθύνου ὄντος καὶ ἀζαμίου. Ἁ ὠνὰ
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ἀνεγράφη ἐν ἱερῷ τῷ Σεραπείῳ καὶ παρὰ τῷ ἄ-
ρχοντι Ἀρίστωνι, δούσας τᾶς πόλιος τὸ ψάφισ-
μα ἐπὶ ἄρχοντι, Ἑλλανείκῳ Ἑλλανείκου ἐν
ἐννόμῳ ἐκκλησίᾳ. Μάρτυ[ρε]ς· Σώκλαρ-
ος Ἀριστίωνος, Εὔφρων Στρατάγου, Τείμω-
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ν Νεικαινέτου. χειρ(όγραφον) Παραμόνου τοῦ Νεικαιρέτου· γ-
έγονα βεβαιωτὴρ ἐπὶ τᾶς προγεγραμμένας ἱαρ-
ανθεσίας κατὰ τὸν νόμον· μάρτυρες οἱ προγεγρ-
αμμένοι.
« Dieu. À la Bonne Fortune. Aristôn, fils d’Aristôn le Jeune, étant archonte de Tithorée, Sôsôn, fils de Paramonos, étant prêtre du dieu Sérapis, le troisième mois, Nikarétos, fils de Pistos et Oinanthé, fille d’Héraklidès, avec le consentement de leur fils Paramonos, ont vendu au dieu Sérapis une jeune fille nommée Euphrosyna, à fin de liberté, pour que celle-ci soit libre et hors d’atteinte, tout en demeurant auprès de Nikarétos et d’Oinanthé tant qu’ils vivront, pour le prix de dix mines d’argent. Ils ont reçu le prix intégralement. Garant selon la loi : Paramonos, fils de Nikarétos. Qu’Euphrosyna élève pour le compte de Paramonos son enfant âgé de deux ans ou, sinon, qu’elle remette 200 deniers. Que nul ne la réduise en esclavage de quelque manière que ce soit. Dans le cas contraire, qu’on paye une amende de trente mines d’argent; qu’il soit permis à qui le voudra parmi les Phocidiens de la défendre, et qu’une moitié (de l’amende) aille au dieu et l’autre à son défenseur, sans qu’il ait à rendre de comptes ni qu’il risque d’amende. Le contrat a été enregistré dans le sanctuaire de Sérapis et chez l’archonte Aristôn, le décret ayant été pris par la cité sous la présidence de l’archonte Hellanikos, fils d’Hellanikos, en assemblée régulière. Témoins : Sôklaros, fils d’Aristiôn, Euphrôn, fils de Stratagos, et Timôn, fils de Nikanétos. De la main de Paramonos : « Je me suis constitué garant pour l’affranchissement sus-mentionné, conformément à la loi ». Témoins : les sus-mentionnés. »
IG IX 1, 193 (Lolling) (L. Dahoura, Les actes d’affranchissement de Grèce centrale, Clermont-Ferrand, 1986, n° 150 p. 148-150).
Sur la base portant la dédicace n° 106/0401.
L. 30 χεὶρ Lolling et suiv.