Pierre en calcaire.Trouvée dans l’église de Distomo Époque romaine.
« Alkaios, Lamprôn (et) Amphidamos (ont dédié) à Sarapis, à Isis (et) à Anubis la colonnade et le propylon (du temple). »
Sur les cultes isiaques en Phocide, en Doride et en Locride occidentale, voir L. Bricault, « Les cultes isiaques en Grèce centrale et occidentale »,
ZPE 119, 1997, p. 117-122.
L. 7 sur le terme παστάς, qui doit correspondre ici au latin porticus, cf. C. Vatin,
Recherches sur le mariage et la condition de la femme mariée à l’époque hellénistique, Paris 1970, p. 211-213.
L. 8 Strabon, dans sa description théorique d’un temple égyptien (XVII, 28), applique le terme πρόπυλον à ce que nous appelons désormais des pylônes, ces portes monumentales disposées en enfilade, si caractéristiques des grands temples égyptiens. C’est ce sens que l’on retrouve dans le texte
I.Portes 25 à propos du temple d’Isis à Dendérah. Quand Plutarque,
De Iside 32 [363F], emploie le même terme au sujet d’une partie du temple de Neith à Saïs, il est cette fois question du vestibule du temple. Ce n’est pas ici le lieu d’énumérer toutes les attestations de ce mot. Remarquons toutefois qu’ici encore, un même terme peut recouvrer des réalités bien différentes selon le milieu culturel de celui qui l’utilise. Dans les sanctuaires isiaques du monde grec, on retrouve le terme πρόπυλον au Sarapieion de Thessalonique (nn°
113/0519,
113/0548 et
113/0549), et son équivalent πυλών au Sarapieion C de Délos (nn°
202/0257 et
202/0316). Dans le présent texte comme dans le n°
106/0301, je pense que le mot désigne la porte monumentale à avant-corps qui marque l’entrée du temple. Comparer M.-C. Hellmann,
Recherches sur le vocabulaire de l’architecture grecque, 1992, p. 352.