105/0707. Orchomenos (Skripou). Affranchissement par consécration.
Sur l’autel circulaire portant le n° 105/0703. Début du IIe s. a.C.
Χαρει[σι]άδου ἄρχοντος, ἱερητέοντος
Φιλοξένου Εὐνόμου, κατοπτεύοντ[ος]
[Ε]ὐπν[ύ]του Ἀντιγενείδου, Πυθίλλους
Ζωπύρου, ἀνατιθέασιν [Ἱ]εροκλῆς Πυθί-
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νου καὶ Ἰ[θ]ιππίνα Καφισοδώρου καὶ Σώ-
κλεια Ἱε[ρ]οκλέους τὴν ἰδίαν θεράπαιναν
Σωσῶν ἱερὰν εἶναι τοῦ Σαράπιδος καὶ
τῆς Ἴσιδος, παραμεινά[σης] Σωσῶς Ἱερο-
κλεῖ καὶ Ἰθιππίνᾳ μέχρι ἂν ζῶσι· ἐὰν [δὲ]
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μὴ παραμείνῃ ἢ μὴ ποι[ῇ τὰ ἐπιτασσό ?]-
[μ]ε[ν]α ἐξουσία ἔστω Ἱ[εροκλεῖ ἐπιτιμέοντι τρό]-
π[ῳ ᾧ κα θέλῃ] ? (vac.)
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Charisiadès étant archonte, Philoxénos, fils d’Eunomos, étant prêtre, Eupnytos, fils d’Antigénéidès (et) Pythillès, fils de Zôpyros, étant contrôleurs des finances, Hiéroklès, fils de Pythinos, Ithippina, fille de Kaphisodôros et Sôkléia, fille de Hiéroklès, consacrent leur servante Sôsô à Sarapis et à Isis, à condition que Sôsô demeure auprès de Hiéroklès et d’Ithippina jusqu’à leur mort. Si elle ne demeurait pas auprès d’eux, [ou n’accomplissait pas ce qui lui est ordonné ?] que Hiéroklès ait le pouvoir de la punir [comme il l’entend ?].
IG VII, 3202 (Lolling) ; L. Darmezin, Les affranchissements par consécration: consécrations fictives et consécrations réelles, Lyon, 1982, p. 81-82 n° 107 ; L. Darmezin, Les affranchissements par consécration en Béotie et dans le monde grec hellénistique, Nancy, 1999, p. 80-81 n° 113.
L. 2 sur ces contrôleurs, qui n’apparaissent qu’en Béotie, cf. P. Roesch, Thespies et la confédération béotienne, Paris, 1965, p. 208.
L. 10 ποι[ήσῃ ---] Dittenberger, Darmezin 1982, ποι[ῇ τὰ ἐπιτασσό(?)/μ]ε[ν]α Darmezin 1999.
L. 11-12 [ἱ]ερῶν ἐξουσίας ἔστω Dittenberger, [.]ερων ἐξουσία ἔστω Ἱ[εροκλεῖ(?)] (vac.) Darmezin 1982; [μ]ε[ν]α ἐξουσία ἔστω Ἱ[εροκλεῖ ἐπιτιμέοντι τρό]/π[ῳ ᾧ κα θέλῃ(?)] (vac.) Darmezin 1999; elle remarque qu’en début de ligne 12, le Π est visible, mais qu’aucune lettre n’a ensuite été gravée, comme pour la fin de la ligne précédente; sans doute ne furent-elles que peintes.

C’est le plus récent des neuf actes : gravé plus négligemment que les autres, à cheval sur une guirlande, il n’est pas écrit en dialecte et pourrait donc être postérieur à 172 a.C.